Archive for septembre, 2002

Dogface – In Control

Dogface-InControlHé bien non, le son de Göteborg ne se limite pas a des groupes de sauvages… Il existe aussi des groupes suédois qui honorent le son unique du hard rock des années 70, et Dogface se pose en digne héritier avec leur deuxième album, In control
Mats Leven, qui a chanté pour Yngwie Malmsteen, n'a rien perdu de son talent ! Il est accompagné de quelques tueurs qui gagnent à être connus :
Martin Kronlund, aux choeurs, et qui assène des solos de guitares imparables (sans oublier des riffs carrés et puissants). Une section rythmique aux influences hard us, en particulier le son de batterie de Patrick Engelbrektsson (c'est flagrant sur le morceau forbidden fruit qui conclut l'album) et Stefan Egeman qui officie à la basse.
Et surtout, Anders Skoog aux claviers et à l'orgue Hammond dont les envolées donnent cette saveur seventies, et qui rappelle sans tomber dans le pastiche Deep Purple et Withesnake.
Dès le début de l'album, qui démarre à la vitesse d'un burn, Dogface impose le respect, pas de temps mort, les 45 minutes défilent sans que l'on s'en rende compte ! Les compos, sont variées, et la teinte bluesy est bien présente. Côté production, rien à dire, le son est puissant et met en valeur toutes les compos.
Si David Coverdale ne se décide pas à revenir, et que le pourpre profond raccroche, pas de peine à avoir, les héritiers sont là et bien là !
Précipitez vous sur cet album, Dogface ne va pas vous mordre… seul risque à prévoir, qu'In control squatte votre platine CD pour un bon bout de temps !

Hamster (08/10)

www.dogfacetheband.com

MTM music / 2002

Track listing (45:15) 01. Not wanted 02. To the max 03. Alone again 04. Look into my eyes 05. Sleeping with the enemy 06. Leave this war 07. In control 08. I believe 09. Fake 10. Running 11. Forbidden fruit

 

Mourning Beloveth – Dust

Grâce aux conseils avisés d'Ambre, j'ai pu prêter l'oreille à une véritable révélation en provenance d'Irlande… Il s'agit de Mourning Beloveth, dont l'existence à commencée dans le froid et dans les ténèbres de l'hiver de l'année 1992. Le groupe n'a réellement démarré qu'en 1996, date à laquelle une démo à vu la lumière du jour. Le périple du groupe au plus profond du Doom s'est poursuivi en 1998 avec une démo intitulée "Autumnal Fires". Et l'année 2000 voit le groupe atteindre la terre promise (par ses propres moyens), les studios Academy (Dewsbury – Yorkshire) ou les ont précédés d'obscurs groupes tels que Paradise Lost ou My Dying Bride. Mourning Beloveth enregistre Dust avec l'aide de Mags, mais il faudra attendre l'année 2002 pour que le groupe obtienne un deal avec Sentinel records qui décide de rééditer "Dust".
La réedition est augmentée de 3 titres : "Sinistra" "Forever lost emeralds" (tiré de la démo Autumnal fires) et "It almost looked human" (titre non mixé qui va figurer dans le prochain album, The Sullen Sulcus).
 
Cet album brillant est appelé à devenir un grand classique du doom épique, digne successeur de la lointaine période ou Peaceville alignait avec insolence les LP de Paradise Lost, Anathema ou My Dying Bride… Depuis ces groupes ont changé de voie, mais Mourning Beloveth reprend le flambeau avec classe et conviction. Le ton est donné dès le titre "the mountains are mine", production de haut niveau, ambiance à la noirceur très travaillée, un ton lourd porté par les guitares et la section rythmique, chant caverneux de Darren, et en exergue, le chant clair et mélancolique de Franck (le guitariste), sans oublier le superbe solo de guitare… Malgré les longueurs inhérentes au style (la seule compo très courte est l'instrumentale Sinistra qui aurait dû à mon humble avis figurer à la fin de Dust pour l'achever en beauté), l'album est très accrocheur. L'intro du second morceau "In Mourning my days", laisse plus de place a des parties de guitares mélodiques, et une fois encore on se laissera emporter sans rechigner, la conclusion dynamique du morceau -entrainante- devrait être un régal en live. Ensuite, "Dust", les guitares structurent la compo dès l'intro, ce morceau permettra d'apprécier le duo chant/guitares très relevé, le tout dans une atmosphère oppressante… "Autumnal fire" démarre avec ce chant clair qui donne une touche unique au style de Mourning Beloveth, les parties de guitares sont là encore finement ciselées. "All hope is pleading" résonne d'entrée comme un classique, peut être la pièce maîtresse de l'album, où le duo des chanteurs est imparable, la seconde moitié du morceau rappelle Anathema dans l'orchestration guitare rythmique / guitare mélodique. "It almost looked human", morceau ajouté pour la réédition (non mixé !) en dit long sur l'avenir tel que le conçoit le groupe, pas de changement de style à l'horizon, une interprétation efficace et puissante, et toujours cette noirceur en guise d'ambiance… "Sinistra", l'instrumentale de l'album aux harmonies de guitares qui construisent seules une l'ambiance presque hypnotisante. Enfin, "Forever Lost Emeralds", tiré de la démo, est moins puissante que les morceaux enregistrés pour Dust, mais demeure intéressante dans la mesure où l'essentiel est déja présent : le talent du groupe à construire des morceaux d'une redoutable efficacité. Vous l'aurez compris le Doom est bien vivant ! Il ne vous reste plus qu'a vous précipiter (dans la mesure ou un doomster peut le faire !) pour réclamer cet album !
 
Line Up: Darren – Chant / Frank – Guitare & chant clair / Brian – Guitare / Timmy – Batterie / Adrian – Basse.
 
 
Doomster Web Hamster (08.5/10)
 
Sentinel records / 2002 (réed.)
Track listing (74:51)
1. The Mountains are Mine 2. In Mourning my Days 3. Dust 4. Autumnal Fires 5. All Hope is Pleading 6. It Almost Looked Human * 7. Sinistra 8.Forever Lost Emeralds **
*= Unmixed song from forthcoming CD 'The Sullen Sulcus' 2002.
** = Taken from the 'Autumnal Fires' Demo 1998.

 

Curieuse mixture extrème que propose ce groupe anglais… Un discours politique radical tendance gauchiste énervé (pro Palestinien, contre la guerre, et une furieuse envie de se payer Bush junior…), un mélange de thrash (pas fin), de punk, de harcore et surtout du grind à tous les étages. Bien évidemment on ne peut pas s'empêcher de penser à un groupe anglais qui soutenait le Socialist Workers Party (Lutte Ouvrière avec du thé pour résumer !)…
Bon vous l'avez compris, ne vous fiez pas à l'intro acoustique, parce qu'après c'est un déluge de furie -maîtrisée- pendant 37 minutes (30 titres). Alors forcément avec un tel discours, je ne vais pas m'empêcher d'être indulgent, en essayant d'oublier une production typée "live at the garage", et la frustration liée au braillements (logique c'est du grind… et j'ai promis au papy de ne plus dire chanteur quand ça hurle…arf) qui empêchent de comprendre tous les propos du groupe… Pour une fois que la haine de l'espèce humaine s'accommodait d'un contenu politique intéressant… Cela étant, pour en revenir à la musique (arrête de tousser papy…), c'est un brulôt convaincant qui devrait ravir les fans de grind…
 
Web Hamster (07/10)
 
Cacophonous – Massacre/ 2002
 
Track listing (37:32)
1. Enclosed 2. Alienated 3. Pedagogy for the oppressed 4. Ever eluting promise 5. I conform 6. All in the past 7. Cerebral crawl 8. Counterworks 9. Mass malaise 10. Two feet down with the world to go 11. Animated capitalism 12. Spread the germs 13. Commited 14. Distorded mind 15. Hyperbole 16. The reaping time has come 17. Protagonist 18. Fugitive 19. Safe in numbers 20. No name 21. Select 22. Ensorcell 23. Structure 24. Structure 25. Helpless 26. Corrupt 27. A silent moment 28. Contrive 29. Disconnect 30. Seethe 31. Adamantine Star