summerbreeze2003ban

 

 

 

 

www.summer-breeze.de
Taux de remplissage : 15.000
Son : Brouillon à correct
Lights : Inexistantes à magnifiques
Ambiance : Excellente
Moment fort : Les concerts de Bloodflowerz, Napalm Death, Symphorce, Rage, Subway To Sally et The Kovenant…

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Le live report :
Au tour du Hamster de sortir de sa tanière pour bronzer en festival ! Un périple entamé en train pour rejoindre à Strasbourg la tribu des Chuuls, qui s'achèvera en voiture quelque part entre Stuttgart et Ulm. Une fois arrivés le jeudi matin à destination, Absgtmünd (plutôt ultime dans la catégorie imprononçable, d'ailleurs les autochtones ont aussi du mal semble t-il), c'est une impression de chaos qui domine. 
L'accès du festival est bouclé par un imposant service de sécurité pas des plus accueillants et malgré l'aide d'une charmante villageoise, nous ne parvenons pas à trouver l'accès au camping (au départ nous avions bien l'idée de tous nous inviter au camping VIP vu que deux éminents membres de la horde en faisaient partie, mais cela s'avérera impossible et non négociable à l'accueil). Grâce au Chuul Oraidersa, c'est finalement chez l'habitant que nous pourrons monter notre village éphémère (pourtant ce n'était pas gagné vu le regard terrorisé du bambin sur le pas de la porte qui se demandait bien à quelle sauce Oraidersa allait le manger !). 
Profitons en d'ailleurs pour les remercier une fois encore pour l'accueil, nous aurons donc l'avantage de ne pas subir toute la nuit les hurlements des milliers de campeurs qui auront amenés des sonos monstrueuses pour accompagner leurs beuveries et hurlements (" Slayer " et " Helga " étant les cris les plus communs à la tribu métalleuse).

Outre les changements apportés au village, on aura pu constater nombre d'améliorations qui font du Summer Breeze un de ces festivals incontournables : le camping réservé aux métalleux à été rapproché (il n'est plus qu'à un petit kilomètre du site) et pourvu de 40 douches. Par contre les navettes ont été supprimées. Le temps de s'installer et on se précipite à l'entrée pour passer aux choses sérieuses, le stand Jack Daniels figure en bonne place près de l'entrée (cela va compenser l'absence cette année du stand Red Bull, arf, adieu les Red Bull + Vodka !), et sera le point de ralliement de la horde tout au long du festival

Le metal market est encore une fois bien pourvu et va se révéler être un cauchemar pour nos portefeuilles (mais comment résister ?). On notera que le stand de Century Média est d'emblée pris d'assaut par des métalleux avides de pouvoir écouter au plus vite la dernière galette d'Arch Enemy. Et bonne surprise pendant que nous nous dirigeons vers les scènes, les toilettes ont été déplacées au fond. Ce qui nous évitera de subir les inondations nauséabondes qui s'étaient produites l'année dernière à proximité de la grande scène. 
Autre innovation non négligeable, des toilettes en dur on été également installés avec des lavabos, et cela fera partie des moments de bonheur du festival que d'éviter les chiottes chimiques !
Etant arrivés en retard (cela dit, aller au Summer Breeze sans se perdre ce ne serait plus la même chose), le festival à déjà commencé sans nous ! 
Heureusement le radioteur nommé Phil'em all est bien au rendez-vous et à 14h00 Sleepingodslie entame son set : vu de loin les Munichois jouent du rock à tendance un peu heavy c'est sympa et pas violent pour commencer ce festival, sympa sans plus.

Après cette première demi-heure c'est au tour de Final Breath, les thrasheurs allemands qui ont réalisé un album assez réussi en compagnie de l'incontournable Andy Classen passent à la vitesse largement supérieure avec un bon vieux trash qui décape et le public adhère totalement ce groupe prometteur est à revoir assez rapidement.
Le tempo retombe avec le groupe belge Sincere qui pratique sur la grande scène un Grunge (mélodique et sautillant, pas désagréable pour certains qui viennent seulement d'arriver pour entamer les hostilités) mais voilà après leur prestation aucun titre ni mélodie ne restera en souvenir, franchement pas terrible (même après revisualisation de la vidéo).
e-002_jpgA 15h30, le groupe autrichien Edenbridge démarre son set, un metal mélodique bien exécuté (note de Phil : le hamster n'a pas dû se laver les oreilles ce matin ou bien ses bouchons sont trop enfoncés) malgré une tendance à être un peu linéaire, c'est seulement à la fin du set qu'une accélération de tempo bienvenue réveillera le public qui commence alors à s'amasser nombreux devant la Pain stage, sous un soleil écrasant.
Avis de Phil sur le set d' Edenbridge : " je dois dire que j'attendais depuis longtemps de voir ces autrichiens en live mais quelle ne fut pas ma déception que d'entendre cette chanteuse si agréable sur albums chanter si faux par moment et cela va être de même pour la guitare. Je fus dépité car la vidéo m'apportera la confirmation que mes oreilles fonctionnent très bien, apparement le public n'en tient pas rigueur au groupe et on entend les premiers "zu gabe !" du festival comme quoi le charme féminin peut masquer certaines carences…"
Hamster : Bon j'avoue que j'ai pas non plus été des plus attentifs au set d'Edenbrige : ))
16h15, place au groupe allemand Bloodflowers sur la grande scène. Le métal goth efficace et direct semble apprécié vu l'audience (ah bon, ce serait la chanteuse qui provoque une telle affluence ?). Le groupe axe son show sur le dernier album – 7 benedictions / 7 maledictions (pas original mais tellement accrocheur) et remporte un franc succès, le premier du festival (note de Phil : j'en suis sûr maintenant notre hamster ne regarde pas les concerts en intégralité car le précédent groupe Edenbridge a bien remporté un franc succès, c'est celui-ci le 1er du festival – NDH : oui mais l'audience était nettement plus nombreuse pour Bloodflowerz, donc je maintiens, na !) Bloodflowerz confirme car sa prestation de l'an dernier à ce même festival ne nous avais pas laissé insensible (ni aux charmes de la chanteuse ni a la bonne exécution du set), le groupe est vraiment très à l'aise sur scène et joue avec justesse lui. (note de Thortyir : Perso, moi je trouve que ça sonne un peu comme Evanescence).
Setlist : ablaze / black snake sister / wild heart / fire in paradise / dorian / false gods / till the end / unperfectly perfect / diabolic angel

Psychopunch : c'est du punk pour notre philou qui n'a pas manqué d'apporter sa caméra et surtout ses jumelles (pour repérer celles qui feront l'honneur de ses séquences vidéos privées dont lui seul à le secret !).
Ce groupe suèdois découvert par votre serviteur très récemment faisait partie des groupe que je ne voulais surtout pas rater.
Si vous connaissez et appréciez Hardcore superstars et Gluecifer (2 groupe suèdois également) alors précipitez vous chez votre disquaire et achetez les albums de Psychopunch !
Leur prestation fut un réel moment de pur bonheur Punk'n roll joué à donf sans fioritures c frais et bien senti, on notera l'hommage à Joey Ramone avec leur morceau "Here today" tiré de leur dernier album en date (The pleasure kill), le groupe a commencé son set devant un public clairsemé mais qui devient vite dense. Devant la scène un "pogo" est lancé sous cette chaleur de + en + forte.
Une prestation en tous points parfaite un groupe à revoir très rapidement et surtout à ne pas oublier PSYCHOPUNCH. 

nd-005_jpgArrive alors un des groupes attendus au Summer Breeze, Napalm Death déboule sur la grande scène, et il se passe quelque chose d'incroyable : il pleut ! Il ne pleut que pour eux ! Il ne va pleuvoir qu'une seule fois pendant le festival et cela va tomber sur eux ! " Un temps de merde venu d'Angleterre, pour un groupe anglais " (en fait il dit ceci : fuckin' English band for a fuckin' English weather") lâche Barney. Le set est implacable et le groupe va bénéficier d'un son correct (ce qui ne sera pas toujours le cas sur la grande scène, tandis que sur la Pain Stage ce sera généralement plus supportable). Le public qui se déchaîne sous la pluie va en redemander et Napalm Death se révélera un des moments inoubliables du festival (Oraidersa ne pourra que le confirmer, il profitera du show de Napalm Death pour inaugurer l'infirmerie du festival après un slam particulièrement acrobatique !!). Les anglais auront fait plaisir aux fans de la première heure en faisant la part belle à leur anciens morceaux tels que " suffer the children " ou quelques boucheries exhumées du premier album, j'ai nommé " Scum ", " Life ? " ou " The kill ".
La pluie cesse, et après ces 45 minutes rafraîchissantes c'est Symphorce qui déboule sur la Pain stage avec Andy B Franck (Brainstorm) à sa tête. 40 minutes intenses ou Andy confirme qu'il est un grand frontman, accompagné par un groupe soudé sur scène et qui montre un évident plaisir d'être la. Le public se presse massivement pour acclamer le groupe et les titres de Phorce fullahead sont vraiment impeccables sur scène (plutôt de bon augure avant l'enregistrement en septembre de l'abum " Twice second " 
Après Symphorce, c'est Rage qui arpente à 19 :20 la grande scène auprès d'une audience toujours plus nombreuse. Le groupe obtiendra rage-001_jpgsans peine le record de slams de la journée avec un très bon set (le même ou presque qu'au Wacken 2003) (tout au plus pourra t-on rechigner sur le fait que le solo de batterie de Mike Terrana était un peu longuet, mais plus court qu'au Wacken et qu'au Blind Guardian Open Air 2003). Premier rappel massivement demandé et obtenu de la journée avec le morceau "higher than the sky".
Pungent Stench avait la lourde tâche de remplacer Meshuggah sur la Pain stage, et ce fut surprenant en tous points autant musicalement (un death metal de tradition très carré) que vestimentairement (habillés en moines il se retrouvent juste en slips de cuir noir, look un peu sado pour tout dire), il nous ferons une très bonne interprétation de "La bamba" je découvrais ce groupe sur scène et ce fut une bonne surprise.
A 21h15 c'est au tour des vétérans suisses de Krokus de s'emparer de la grande scène. J'avoue, je ne suis pas amateur des clones d'AC / DC (période Bon SCOTT), mais tout de même il faut reconnaître le savoir faire du groupe qui va remporter un gros succès auprès du public qui ne peut s'empêcher de taper du pied et de dodeliner de la tête. Manifestement ça fait du bien de renouer avec le passé surtout quand ça sonne ainsi.
Pyogenesis : le groupe à l'air de plaire à la foule présente ici en distillant sa Pop teintée d'Electro et de Rock-Métal (oui mais pas trop !), des mélodies sirupeuses dans un Rock-Metal très aseptisé.
sts-005_jpgLa tête d'affiche du jour s'avance sur la grande scène, Subway to Sally est un groupe énorme en Allemagne et cela se voit, imaginez 12.000 personnes qui acclament, chantent par cœur les chansons… L'accueil est tout simplement triomphal. Le set est surprenant vu le changement du ton adopté par le groupe avec le nouvel album : moins mélodique, plus lourd (pas loin de Rammstein ou de leurs confrères d'In Extremo), et un sentiment mitigé car le meilleur cotoie le moins bon pendant le set. Les effets pyrotechniques et les lights sont de toute beauté, on notera l'apparitions de cracheurs de feu sur Tanzen (ou tout le public sautille comme un seul homme). D'après Simon (guitare, chant), on peut espèrer une venue du groupe l'année prochaine à Paris, mais rien n'est moins sûr.
Phil à préfèré leurs prestations du Blind Guardian Open Air 2003 et du Wacken 2003 mais leur show et leurs mélodies (même chantées en allemand) restent efficaces et attrayants.
Ah si on pouvait les voir sur un scène française je pense que ça créerait des vocations par chez nous. Thortyir, lui, préfère penser que Subway est un groupe d'allemands pour les allemands. Bien que certains morceaux soient très efficaces, je trouve dommage que, sur le petit dernier, on sent leur volonté de devenir rammstein à la place de Rammstein. Malgré cela, les titres plus " médiévaux " passent très bien et le groupe nous offre quelques bons moments.
Le public, malgré l'heure tardive (00 :45), reste nombreux et va se déchainer (note du Phil :surtout la gente féminine qui dansera en se trémoussant sensuellement) pendant le set de The Kovenant dont le metal, électro, indus, black (ndphil : froid comme la mort qui ne réchauffera pas l'atmosphère qui s'est raffraichit de plus en plus après ce soleil de plomb de cette 1ere journée) va être très convaincant (un succès à l'image de celui qu'avait remporté Pain l'année précédente en somme). Thortyir dira quant à lui avoir bien apprécié le show, bien qu'un peu linéaire sur le début. Et puis il reste quoi qu'il arrive des morceaux de bravoure comme " Mirror's paradise ", " New world order " ou encore le terrible " Chariots of fire ", seul titre tiré de la période " pré-animatronic " des norvégiens. 
Et la première journée s'achève, ou l'on pourra découvrir que le stand de metal Hammer (pris d'assaut pendant les séance de dédicaces) fait également office de boite de nuit métal (avec un matraquage plutôt bienvenu de " Master of Puppets "). Retour au stand Jack Daniels pour retrouver la horde, quand un autochtone découvre que nous sommes français ! " Französe ? Salad !!! " (français ? salade !) Il nous offre – en signe d'amitié sans doute – une immense salade qu'Oraidersa (sorti depuis bien longtemps de l'infirmerie) va shooter, au point qu'une pluie de feuilles de laitue va tomber sur tout le monde devant le stand (un moment grou quoi…). Retour chez l'habitant, alcoolisation pour clore la journée.

Vendredi 22 août [cliquer ici] / Samedi 23 août [cliquer ici]

Hamster, Phil'em all, Thortyir, Oraidersa