2010 aura marqué le retour plus ou moins fortuné de quelques-uns de ces groupes ayant écrit les grandes pages du Neo-Metal, style parfois apprécié, souvent décrié pour des raisons plus ou moins justifiées. Mis à part les Deftones, qui sont parvenus à tirer leur épingle du jeu, les autres n'avaient pas proposé grand-chose de vraiment passionnant. Tout au plus Korn aura-t-il fait l'illusion, l'espace d'un instant, avec un Remember Who You Are presque réussi mais terriblement passéiste. Linkin Park se faisait attendre, et les voici, avec un nouvel album sous le bras. Alors, pétard mouillé ou retour en force.
Eh bien, c'est simple : ni l'un, ni l'autre. Linkin Park nous propose tout simplement ce que l'on pourrait qualifier de "suicide musical", du moins pour nous, fans de Metal. Où sont passées les guitares d'antan (1) ? Les riffs qui faisaient trembler les murs sur Hybrid Theory ? Et Chester aurait-il oublié comment hurler à s'en arracher les poumons ? Visiblement, oui, ce Linkin Park-là est mort et enterré ! Strictement, A Thousand Suns n'a même pas le moindre élément pouvant le rapprocher au Metal. On se rapproche plutôt d'une pop comme celle que l'on peut entendre à chaque coin de rue, sur chaque radio, un produit formaté qui plaira aux masses et ne choquera pas les tympans les plus sensibles.
Pourquoi est-il donc chroniqué ici, chez Metalchroniques ? Eh bien, c'est simple : cette chronique ne vise pas à promouvoir cet album. Au contraire, elle est plutôt une mise en garde : N'ACHETEZ PAS CETTE BOUSE, ne la téléchargez même pas, ça ne sert à rien, Linkin Park a touché le fond ! Circulez, y'a rien à voir…
(1) DTC est bien entendu la seule réponse valable.
Mister Patate [0,5/10] (pour l'artwork, un peu comme un test de Rorschach, j'ai dit à ma voisine ce que m'évoquait cette pochette, j'ai eu droit à un petit tour dans une belle voiture jaune qui faisait pin-pon-pin-pon, j'ai bien aimé !)
Warner Bros / 2010
Tracklist: 01. The Requiem 02. The Radiance 03. Burning In The Skies 04. Empty Spaces 05. When They Come For Me 06. Robot Boy 07. Jornada Del Muerto 08. Waiting For The End 09. Blackout 10. Wretches And Kings 11. Wisdom, Justice, And Love 12. Iridescent 13. Fallout 14. The Catalyst 15. The Messenger

Vous aimez être réveillés par le gazouillis mélodieux des petits oiseaux ayant élus domicile dans l’arbre au pied de votre fenêtre ? Profitez-en tant qu’il en est encore tant car quand Adversarial arrivera, le gazouillis trépassera. Pas de douceur, pas de pitié au programme. Ce combo canadien ne fait pas dans la dentelle (enfin si, celle d’oreille). Car après l’écoute de cet opus, vous aurez les tympans en lambeaux. Sévissant dans un style black/death très typé, Adversarial saura vous faire mal. Compos assassines, les gros riffs agressifs, les blasts à toute vitesse, les midtempos tout aussi ravageurs pour vos nuques, Adversarial a le choix des armes. Et bonheur pour nous, il les utilisera toutes !
Triumvirate est le second album de Black Anvil, groupe formé en 2007 par des musiciens évoluant au sein de la scène Hardcore new yorkaise (membres entre autres des fameux Kill Your Idols) ayant décidé de casser la routine coreuse en changeant de registre, et en allant en l’occurrence s’amuser dans des contrées… Black /Thrash. Ce genre de reconversion n’étant pas courante, l’intérêt que suscite le groupe en est d’autant plus important à mes yeux, moi qui était passé à côté de leur premier album (Time Insults The Mind, sorti chez Monumentum Records en 2008).