Son : top bien en face, parfois moyen sur les côtés pour les premiers groupes.
Lumières : parfois un peu dérangeantes dans la tente (strobos directement braqué vers le public)
Affluence : sold out (blindé dès l’ouverture)
Ambiance : excellente ! Très festive et déconnade dès que possible.
Moments forts : Benighted, Anthrax, Slayer
 
À cause d’une arrivée tout juste pour cause de Burger King et vu la file énorme pour rentrer, suivie d’une fouille en règle (z’étaient un poil parano), on ratera les deux premiers titres de Benighted (faich !) mais heureusement le groupe était très en forme et nous fit bien vite oublier la déception d’avoir raté le début. Les titres d’Asylum Cave sont toujours aussi bons en live et même s’ils ont pu jouer une compo en plus, le set était bien trop court ! Vivement l’extremefest pour les revoir.
 
 
Venait ensuite le tour de Solstafir mais vu la chaleur et le monde pour faire la file pour avoir les jetons (toute nourriture ou boisson était payable uniquement avec ces précieux jetons), on décide de rater le set des Norvégiens et au vu de ce qu’on a entendu de loin, ce n’était pas une grande perte. Après une petite pause bouffe, direction la tente pour aller voir Asphyx. Enfin de loin, voire très loin car Asphyx en live reste toujours un poil contre-productif, vous envoyant un tel mur de son à la gueule que ça en devient assommant. Dommage car ça reste une tuerie sur cd.
 
Retour sur la grande plaine pour aller voir The Devin Townsend Project. N’attendant rien en particulier de ce groupe que je connais mal, le groupe n’a pas déçu mais il ne m’a pas convaincu non plus de vouloir en découvrir plus. Retour donc vers le bar pour chopper une petite bière fraiche. C’est ensuite au tour de Nasum de fouler la scène pour sa tournée d’adieu. Accompagné d’un Keijo de Rotten Sound très en forme, le groupe semblait vouloir mettre un point d’honneur à proposer un set en hommage au chanteur disparu (avec notamment un mot de Keijo pour Talarczyk suivi d’applaudissements nourris du public). Après cela vint une période plus creuse avec un Trivium dont je me demande encore comment ils font pour attirer autant de monde et Steel Panther qui, avec son glam jusqu’au bout de la perruque, ne m’a pas convaincu ni même fait rire.
 
Vint ensuite la première des pièces de résistance du fest : Anthrax. Emmené par un Joey très en forme, le groupe livra une prestation solide, emmenant avec lui le public surchauffé. Grâce à des titres thrash plus péchus que les prestations des autres groupes, Anthrax fit décoller l’ambiance et permit au fest de vraiment redémarrer. Vint ensuite le concert mal au crane du fest. Trop de déstructuration tue la déstructuration et  Meshuggah semble l’avoir oublié. À sembler vouloir son solo dans son coin sans se soucier du reste, Meshuggah n’a fait qu’une chose : m’emmerder. Dommage !
 
Bien chauffé par Patate et Ben à propos de Machine Head, c’est donc avec beaucoup de curiosité que nous nous sommes rendus sur la plaine. Malheureusement, bien vite, le groupe me frustra à alterner les passages péchus comme il faut, faisant bouger le public et les passages lents et chiants. Je m’éloignais malheureusement assez vite pour aller boire et manger un bout. Ce fut ensuite le tour de Lamb of God de fouler la scène. Devant un public plus que fourni, les américains firent plaisir et alignèrent les titres péchus repris en chœur par le public comme pendant « Wake with my in hell ». Mais la fatigue aidant et voulant avoir une bonne place pour Slayer, je rejoignis la plaine principale.
 
Vient ensuite le moment tant attendu par tout le public, la montée sur scène des américains. Entamant le set avec un World Painted Blood remonté, le groupe alignant des titres comme Dead Mask Skin, War Ensamble, Reign in Blood, Angel of Death, South of Heaven. Une set list conventionnelle pour Slayer certes mais oh combien efficace. Avec un Gary Holt d’Exodus assurant toujours la place de Jeff Hanneman, Slayer déroula tout son talent sans vraiment forcer non plus et livra au final le meilleur set du festival, histoire de bien atomiser tout le monde avant de prendre la route.
 
Un festival qui, pour sa cinquième édition, proposait une affiche avec de grands noms mais dont beaucoup ont déçus au final. On pourrait peut-être aussi reprocher le fait qu’il s’agisse d’un fest à entrée unique (si tu sors, tu rentres plus) et que la moindre conso coute directement 2,50 euros. Ceci dit, le fest était quand même plutôt bien organisé dans l’ensemble et les bénévoles assez nombreux pour bien encadrer les festivaliers.