Incantation, Mercyless, Christ Agony, Purge et Nervo Chaos – 02/05/2013 – Le Gibus, Paris
Posted by nicoMai 12
Son : Bon.
Lumières : Très bonnes.
Affluence : Moyenne.
Ambiance : Bonne.
Moments forts : Les prestations de Mercyless & Incantation.
C'est dans un Gibus aussi fréquenté que le désert de Gobi qu'il incombe à Nervo Chaos d'ouvrir les festivités. Pas démontés pour autant, les Brésiliens assènent leur thrash sans sourcilier. Linéaire et sans grande originalité, la musique de Nervo Chaos remplit tout juste le contrat pour un groupe de première partie. Satisfaits des réactions positives du public, c'est sourire aux lèvres que Guiller (chant) & co. quittent la petite scène du club.
Doté d'un patronyme n'ayant aucun rapport avec la qualité de sa musique, Purge est la découverte de la soirée. L'assistance, plus nombreuse, est satisfaite par la qualité du death des Franciliens. Riffs accrocheurs, vocaux rugueux et interprétation efficace sont au programme. C'est déjà beaucoup et cela donne envie de se pencher sur Sordid Preludes to Purgatory, le premier effort de Purge. Un groupe à suivre.
On a tout de suite moins envie de se passionner pour Christ Agony, groupe de seconde zone n'ayant pas grand chose à proposer. Les Polonais débitent une sorte de black mélodique dont on ne retiendra rien, hormis l'ennui qu'il provoque. Christ Agony (quel blaze) est antichrétien, sataniste peut-être… Mais son leader, Cezar, roule exagérément des yeux pour nous faire adhérer à quoi que ce soit. En faire trop n'est pas toujours une bonne chose. Ou alors ce pauvre garçon est manifestement très énervé et nous lui conseillerons une bonne tisane avant chaque coucher. Au suivant.
Mercyless est une valeur sûre. Depuis son come-back en 2011 et la sortie de la rétrospective In Memory of Agrazabeth, le groupe de Max Otero n'a cessé d'arpenter les routes. Et ce pour le plus grand bien de tous ses fans de France et de Navarre. A l'aube de sortir l'attendu Unholy Black Splendor, la troupe se chauffe avec son troisième concert parisien en moins de deux ans. Direct, malgré un son peu optimum, le quartet s'en tire avec les honneurs. Les classiques (« Without Christ », « Spiral of flowers ») et de nouveaux titres (« Porbably impure ») sont joués ; l'auditoire est ravi et en redemande. Le tout se clôture de façon orgasmique avec la traditionnelle reprise de Death : « Evil Dead ».
Il incombe à Incantation de finir le bal en beauté.
Fort d'un Vanquish in Vengeance qui se place parmi ses meilleures productions, le groupe de John McEntee est remonté comme jamais. C'est simple, en mêlant vieilleries et morceaux plus récents, ces vétérans effectuent un concert parfait d'un bout à l'autre. Et au public de faire honneur à ce groupe qui reste un pilier du death metal et un modèle d'intégrité. Respect.
Nico.
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