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Audience : salle au 9/10ème blindée

Lights : gros moyens mis en œuvre pour DREAM THEATER, très efficaces

Son : très bon

Ambiance : très bonne

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Les fans parisiens de DREAM THEATER n’ont franchement pas de quoi se plaindre. Les américains viennent dans la capitale avec une régularité métronomique pour régaler les amateurs. Comme le disait James Labrie après les deux premières chansons, le groupe vient en France depuis 1992. Contrairement aux deux dernières tournée, pas de première partie ici mais une « An Evening with » qui annonce plus de trois heures de musiques. Le concert commence tôt, dès 19h30 et le Zénith n’atteindra son plein potentiel de spectateur qu’à la fin du premier acte.

Avant le début des hostilités, la scène est caché par un grand drap blanc qui autorise la diffusion de différents petits films. A 19h30 exactement le show débute sur la musique de « False Awakening Suite » intro du dernier album éponyme en date. Sur la bâche tendue devant la scène l’ensemble des pochettes des albums du groupe est évoquée à travers des petites animations et les réactions du public donne déjà une bonne idée albums des favoris du public. A l’applaudimètre, Metropolis, Part 2: Scenes From a Memory, Train of Thought, et Octavarium remportent les suffrages. Le Rideau tombe et DREAM THEATER entame son set avec un « The Enemy Inside » jouissif en live comme sur disque. Le groupe est bien en place, le kit de batterie de Mangini est conséquent comme d’habitude et cache presque complétement le batteur. A sa droite, l’inusable Jordan Rudess et son claviers orientable. Devant, le trio magique composé de James Labrie au micro, John Myung à la basse et John Petrucci à la guitare. « The Shattered Fortress » arrive ensuite pour notre plus grand plaisir. Les lignes de chant traditionnellement prise en charge par Mike Portnoy reviennent ici à John Petrucci qui assure sans difficulté.

Bien sûr le niveau technique est extraordinaire, à les voir cela semble facile alors que les prouesses musicales s’enchaînent. Le son est puissant et clair, un vrai plaisir. Le groupe joue devant un backdrop représentant un mur couvert de tag. Une partie de cette mise en scène accueil un écran où des images défilent régulièrement. Chaque musicien est également équipé autour de lui de petites caméras qui invite les spectateurs à admirer la maîtrise d’un Petrucci, Rudess ou Mangini. La réalisation en direct et l’enchainement des séquences est vraiment jouissive. Mention spéciale au petit dessin animé réalisé pour « Enigma Machine ». Cella colle parfaitement avec l’ambiance de cette chanson. Mangini propose pendant cette chanson un court solo de batterie. C’est intelligemment fait et assez court pour ne pas ennuyer tout le monde. James Labrie est très en voix et propose comme à son habitude, après ses problèmes de santé aujourd’hui derrière lui, une performance sans tâche.

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Le temps passe à vitesse grand V devant tant de maestria. Un « Trial of Tears » extrait de Falling into Infinity surprend agréablement au milieu des chansons de cette premier acte extrait majoritairement des trois derniers disques. Après 1h20, James Labrie annonce un petit entracte, parfait pour s’humecter le gosier. Après 15 minutes de pause, le deuxième acte prend son envol avec un beau cadeau pour les fans des débuts. L’album Awake est à l’honneur avec pas moins de cinq chansons jouées. Album difficile, il prend sur scène une autre ampleur. Quel plaisir de retrouver un « Space-Dye Vest » plus joué depuis des lustres ! Ce deuxième acte se termine par « Illumination Theory » titre fleuve de vingt-deux minutes du dernier album.

Déjà 2h30 de musique et voici que le deuxième acte se termine. Le public ravi en redemande et DREAM THEATER s’exécute avec des rappels qui vont mettre le feu au Zénith. Les américains ont l’excellente idée de proposer quatre extrait du remarquable Metropolis, Part 2: Scenes From a Memory. Le public adore et fait connaître son bon plaisir en applaudissant et hurlant à tout va.

 

Conclusion

Beaucoup, dont votre serviteur, trouve que les deux derniers disques avec Mike Mangini sont un chouia en dessous des albums précédents. Par contre sur scène, DREAM THEATER reste une machine de guerre qui éclabousse de toute sa classe et écrase joyeusement la concurrencé. Et vous connaissez beaucoup de groupes régale sont public avec plus de trois heures de concert ? La setlist est extrêmement intelligente et ils n’ont pas à ressortir encore et encore leurs vieux classiques (pas de « Pull Me Under » ici) pour satisfaire leur public. Du grand art !

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Setlist

Act I

False Awakening Suite

The Enemy Inside

The Shattered Fortress

On the Backs of Angels

The Looking Glass

Trial of Tears

Enigma Machine (With drum solo by Mike Mangini)

Along for the Ride

Breaking All Illusions

 

Act II

The Mirror

Lie

Lifting Shadows Off a Dream

Scarred

Space-Dye Vest

Illumination Theory

 

Encore:

Overture 1928

Strange Déjà Vu

The Dance of Eternity

Finally Free

Illumination Theory (Outro)

 

Tous nos remerciements à Roger Wessier & Caramba Productions.

Site internet ici

Chronique du dernier album