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L. R. S. – Down To The Core

lrs_coverDerrière les nombreux projets montés de toute pièce par les manitous de Frontiers, il y a souvent un musicien, un peu oublié, mais qui mérite le respect. On pense par exemple à Ambition, qui a permis de réécouter Thom Griffin, ou à Vertigo, qui a permis à Joseph Williams d'avoir une certaine actualité avant de renaître franchement en réintégrant Toto. Ici ce Down To The Core de L. R. S. va permettre de réentendre Tommy La Verdi l'excellent chanteur de feu 21 Guns.

En renfort, pour épauler La Verdi, Frontiers a fait appel au guitariste Josh Ramos (Hardline notamment) et au claviériste et batteur Michael Shotton (Airtime). Des gars qui ont assurément du métier pour interpréter des compositions d'une AOR archi-classique. Pour assembler et produire le tout, on retrouve Alessandro Del Vecchio, inépuisable compositeur pour le label napolitain, Del Vecchio qui a donc proposé une partie de ses chansons. 

Le résultat est surprenant. Non du fait d'une recherche musicale qui se voudrait novatrice. Loin de là… La musique de L. R. S. est à la croisée de The Storm et de Journey mais aussi parfois de Strangeways ou Alias. Elle est d'une AOR mélodique tout ce qu'il y a de plus calibrée. Pour le pire parfois, comme ce titre en ouverture, « Our Love To Stay », patent plagiat du « Never Walk Away » du Revelation de Journey ou « To Be Your Man ». Ou comme sur cette ballade réussie, mais très proche d'Alias qu'est « To Be Your Man ».

Mais pour le meilleur généralement, avec quelques excellents morceaux d'AOR classieuse et raffinée tels « Livin' 4 A Dream », « Never Surrender », « Shadow Of A Man » ou la ballade langoureuse « I Will Find My Way ». Le tout magnifié par la très belle voix de La Verdi, une voix qui mérite toujours le détour, notamment pour sa versatilité. Cela permet d'alterner les climats, le musclé étant suivi d'un titre plus velouté. 

Si la novation musicale est au premier plan de ce que vous recherchez, I. R. S. n'a rien à proposer. Si, par contre, on accepte l'optique adoptée et l'influence très forte des grands anciens de l'AOR, on peut tout à fait goûter ce Down To The Core, assurément une vraie réussite par rapport aux ambitions affichées.

Baptiste (7/10)

 

Frontiers / 2014

Tracklist : 01. Our Love To Stay 02. Livin' 4 A Dream 03. I Can Take You There 04. Never Surrender 05. Almost Over You 06. Shadow Of A Man 07. Universal Cry 08. To Be Your Man, 09. Down To The Core, 10. I Will Find My Way, 11. Waiting For Love 12. Not One Way To Give

Son : Bon.

Lumières : Pas trop mauvaises

Affluence : Un Batofar bondé.

Ambiance : Attentive.

Moment fort : « Lord Summerisle » de Blood Ceremony.

 

Plus aucun doute ! Cette soirée, placée sous le signe du rock occulte, entérine l'évidence : les femmes ont repris le pouvoir. Bonne nouvelle ? Oui ! Surtout dans la mesure où la qualité est au rendez-vous.

Spiders, dont c'est la première venue à Paris, nous propose un concert d'excellente qualité. Ann-Sofie Hoyles et ses hommes possèdent la bonne attitude et ne s'économisent pas. Ils proposent un rétro-rock efficace où les influences d'un Jefferson Airplane ou d'un Coven prédominent. Le public est convaincu. Un constat s'impose au fil des chansons : la musique est bonne. Le public n'a qu'une seule envie : se plonger dans Flash Point, leur premier album. Un bon point et une excellente entrée en matière.

C'est au tour du groupe de Alia O'Brien et de ses acolytes de prendre possession de la petite scène du Batofar. Accueilli avec ferveur par un public de connaisseurs, Blood Ceremony entame un set principalement axé sur son dernier album, The Eldritch dark. La moitié du concert est consacrée à cet excellent dernier opus. Le tout est joué avec un enthousiasme palpable. Le groupe n'oublie pas les reliques du passé (« Master of confusion »). Efficace, parfois sensible (« Lord Summersile »), le quartet touche à chaque fois sa cible. Il nous prouve que l'on peut faire une musique de qualité, efficace et ce, sans esbroufe.

BC (1016)

Rétro-rock en diable, les Canadiens réussissent leur coup en nous ramenant dans des temps obscurs où le malin, la magie et autres sciences alternatives régnaient. Et Alia, en bonne reine du sabbat qu'elle est, de conclure brillamment par un « Paris… Stay Evil » de circonstance.

Nico.

Hour Of Penance a mis en ligne le clip vidéo du titre " Reforging The Crowns ", extrait de l'album "Regicide" (sorti via Prosthetic records) :

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