Archive for mars, 2015

mother-s-finest-goody-two-shoes-filthy-beast-7433Mother's Finest est un groupe précurseur. A l'aube des années 80, les Afro-américains ont inventé, bien avant les Red Hot Chili Peppers, Fishbone et autres Living Colour, la fusion parfaite entre funk noir et rock blanc. Une démarche peu courante qui n'a pas manqué de frapper les esprits. La formation enchaîne les albums et se forge une solide réputation scénique. L'album live de 1979, nécessaire à tout amateur de métissages sonores, en est la preuve. C'est un must. Pourtant, le soufflé retombe, le public mainstream des eighties ayant du mal s'adapter à ce singulier mélange des genres. Bon an, mal an et avec une passion inaltérable, le groupe de Joyce "Baby Jean" Kennedy continue sa croisade pour nous livrer aujourd'hui un inespéré Goody 2 Shoes & The Filthy Beasts.

Avec ce dernier opus, Mother's Finest maintient le cap qu'il s'est fixé. Les fans ne se sentiront pas floués. Ie groupe propose une musique honnête qui n'a, au fil des années, pas bougé d'un iota. Ce mélange malin de soul et rock groove comme jamais (le premier single « Shut up ») et reste très accessible (dans le bon sens du terme). Irrésistible quand il fait parler la poudre, imparable quand il faut faire bouger les popotins (« Cling to the cross »), Mother's Finest est toujours ce grand groupe de hard rock qu'il n'a jamais cessé d'être. Il suffit d'écouter le triptyque live final pour s'en convaincre. Niveau vocal, nous ne sommes pas non plus en reste. Joyce Kennedy assure l'affaire comme à la grande époque. Charmeuse et virulente, elle possède un grain de voix digne des plus grandes. Et Glenn « Doc » Murdock s'avère être un acolyte vocal plus que compétent.

Goody 2 Shoes & The Filthy Beasts est donc l'occasion idéale de (re)découvrir ce groupe mésestimé qui ne mérite pas tant de dédain de la part des médias et du public. Ici, à Metalchroniques, nous ne pouvons que louer ce retour gagnant qui augure, pour Mother's Finest, de beaux jours.

Nico (8/10)

Site Officiel: http://www.mothersfinest.com/

Spv/ 2015

01.Angels 02.Shut Up 03.She Ready 04.Cling To The Cross 05.Another Day 06.Tears Of Stone 07.All Of My Life 08.I Don't Mind 09.Take Control 10.My Badd 11.Illusion/Satisfaction/Born To Be Wild (live)

Rotting Out – Reckoning (EP)

oshy_16032015_Rott_OuLes américains de ROTTING OUT ne manquent pas de culot et semblent avoir tout compris de la philosophie mercantiliste si prospère outre-Atlantique. En effet, ils n’hésitent pas à vendre ce disque tout rikiki, avec ces pauvres six minutes au compteur, presque quatre euros sur iTunes. Franchement, il fallait oser.

Et si encore ces cinq chansons cassaient la baraque, faisais preuve d’une belle audace et d’une solide originalité ? Dans le genre Punk/Hardcore, le quintet originaire de Los Angeles est loin de nous impressionner et semble même prendre un malin plaisir à nous traiter en imbéciles. Musicalement parlant, le groupe tombe dans le cliché, le bourrin idiot et sans subtilité. Et ils osent en plus invoquer les noms des grands anciens comme SUICIDAL TENDENCIES et PENNYWISE. Nous sommes, avec Reckoning, à des années lumières de ces modèles. Le summum du ridicule est atteint avec ce « I Don't Care » de quarante-trois secondes où le pauvre Walter éructe ces quelques mots sur tous les tons possibles. Franchement, soyons un peu sérieux, nous avons là touché le fond. Je plains la personne qui a dû écrire le court texte qui accompagne cet EP, il a réussi à trouver du positif dans ce marasme. Rien que pour cela, il mérite une médaille. Si je résume : ROTTING OUT ne fait preuve d’aucune créativité, d’aucune personnalité et espère vous vendre dix misérables minutes d’une musique navrante. A l’image de sa pochette, ce disque est pourri. Edifiant…

Oshyrya (03/10)

 

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Pure Noise Records / 2015

Tracklist (10:01 mn) 01. Born 02. Eyes Wide 03. End Of The Road 04. I Don't Care 05. Live Fast Die Young

Je ne vais pas faire semblant et jouer cartes sur table avec vous amis lecteurs de Metalchroniques. Je connais très bien Flayed et je suis le groupe de très près ! Pas la peine de venir me casser les roupettes avec la prétendue objectivité du chroniqueur car je n’en ai pas et surtout je n’en veux pas ! Je revendique même ma subjectivité et pars du principe que c’est ce qui me permet de savoir de quoi je cause dans mes chroniques. Il m’arrive même d’être pertinent et raisonnable dans mes jugements et certaines analyses ! Il y a trois raisons à mon fort attrait pour ce groupe : premièrement ils sont de ma région natale, deuxièmement je connais personnellement un membre que je considère comme un ami et troisièmement Flayed fait de la très bonne musique tout simplement. Fort d’une signature chez l’excellent label français Klonosphere et d’un bon paquet de concerts : ils ont notamment ouvert pour Orange Goblin et Crowbar l’année dernière. Ils ont même participé à l’émission de notre Stéphane Buriez national UNE DOSE DE METAL sur l’EnÔrme TV ! C’est vous dire que je ne suis pas le seul à trouver ce premier album  très intéressant !  Flayed trace son petit bonhomme de chemin sur ce qui semble être un parcours sans embuche. C’est tout ce que je leurs souhaite en tout cas !


Pour ce qui est de la musique pratiqué sur ce Symphony For The Flayed il s’agit de Hard Rock d’obédience 70s, du oldschool en somme. On peut dire que Julien le guitariste et principal compositeur de Flayed nous a pondu de sacrées bombes taillées sur mesure pour le live ! Il est épaulé dans sa tâche par un line-up de musiciens ultra carré et à la technique irréprochable ! Flayed est avant tout une somme d’individualités qui fonctionnent parfaitement. Une vraie machine de guerre qui fait très mal ! Diantre !  Quelle bonne idée il a eu de convié Charly (basse) et surtout Renato (chant) du groupe de Stoner / Sludge Metal lyonnais God Damn. C’est dingue comme la voix de Renato bonifie et tire le tout par le haut ! Son vibrato est capable d’apporter une touche tantôt sauvage tantôt suave. Une prestation parfaite vraiment !

 
C’est comme cette Orgue Hammond omniprésente et fondatrice de dynamiques imparables avec les guitares ! L’album est composé pour une grande partie de ces tueries instantanément accrocheuses aux mélodies catchy et au groove très bluesy et punchy comme « Sweet Coverage », « Son Of Sickness » ou « Old Manners ». J’ai un penchant pour les morceaux que sont « Upside Down » et « Symphonie For The Flayed », c’est bien simple ça me donne envie de retrouver notre repaire du Pub de Chanas (38) et de m’envoyer une Guinness ! Bordel de nostalgie quand tu nous tiens ! 


Je voudrais finir par donner mon point de vue sur une composition qui a vraiment attiré mon attention par son côté Progressif assez inattendu. En effet le titre qu’est « Free Mind » m’a agréablement surpris. Je pense qu’à l’avenir Flayed aurait intérêt à approfondir ce genre de compositions car il a les musiciens et le talent nécessaire pour mettre en œuvre des titres audacieux et moins directs. En gros je leurs recommande une approche plus sinueuses pour la prochaine fois et je suis certain qu’ils vont nous faire du bon boulot. Jetez-vous sur ce skeud et si vous avez l’occasion de voir Flayed en concert n’hésitez pas une seule seconde ! Je vous garantis un claque dans les deux cas ! Pour un premier album Symphony For The Flayed est un sans-faute !


FalculA (8/10) 


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Klonosphere / 2014 
Tracklist (43:56) 1. Sweet Coverage 2. Old Manners 3. Don't Cross My Property 4. Son Of Sickness 5. Superhero 6. Symphony For The Flayed 7. Never Unleash My Hand 8. Upside Down 9. Machinefun 10. Free Mind