Archive for janvier, 2017

Pour la troisième date de son Magma Tour, Gojira pose ses valises à Nantes. Pour réchauffer un climat glacial, les Landais emmènent avec eux les grindeux de Nostromo pour une affiche d’anthologie.

Le Stereolux est bondé lorsque Nostromo déboule sur les planches de la salle nantaise. Il faut bien mesurer l’importance de la chose : cette reformation est inespérée et nous n’aurions pas misé un kopek dessus. C’est donc la bave aux lèvres que les Suisses assènent leur grindcore cru et violent. En quarante trop courtes minutes, Nostromo se révèle fidèle à sa légende. C’est un groupe sans concession qui revit sous nos yeux. Et même s’ils sont, selon leurs dires, plus vieux et plus gros, qu’importe, l’essentiel est préservé. Et ceux qui les découvrent grâce à cette tournée pourront se satisfaire de l’entière réédition de leur catalogue. Sur scène, il s’agit d’un retour gagnant. Désormais, nous attendons une suite sur album.

Depuis ses débuts, Gojira est un groupe généreux. Que ce soit dans une petite salle ou devant des foules immenses, l’attitude du groupe est restée la même : toujours en donner plus. Dès « Only pain », la messe est dite. Le son est massif et clair, le light show parfaitement en place : le public sait qu’il va passer un moment de qualité. La set-list contient six titres de leur excellent dernier album Magma (si vous n’êtes pas d’accord avec cet avis, je vous invite vivement à lire la chronique de mon ami Mister Patate) ; l’ensemble est d’une cohérence exemplaire : l’enchaînement « Stranded » / « Flying Whales » / « The cell » / « Backbone » en laisse plus d’un sans voix. Les quatre musiciens maîtrisent leur sujet et impressionnent au détour de riffs ou de break bien sentis. Si le solo de batterie est chiant (c’est bien simple, TOUS les solos de batterie sont chiants, qu’on s’appelle Mario Duplantier ou Bernard Minet, c’est le même tarif), on ne s’ennuie pas une seule seconde. Mieux encore : des années de concerts et de tournée ont transformé Joe Duplantier en un frontman affable et communicatif. C’est du tout bon.

Le public, rassasié, fait un triomphe mérité à Gojira, meilleur groupe français en activité et quitte la salle avec des étoiles dans les yeux.

Nico.

 

 

 

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Chronique de Lykaia (à venir)

 

 

 

 

AFM Records fête en 2016 son vingtième anniversaire et sort à cette occasion un triple cd compilant une chanson d’un grand nombre de leurs artistes passés et présents. Pour la grande majorité d’entre nous, cette compilation ne sera pas d’un intérêt fou mais pour les fans les plus jeunes, cela constitue un bon moyen de se frotter à une grande variété de bons groupes pour le prix modique de 9,99 euros.

Le label teuton basé à Schwalmstadt dans le Land de Hesse né en 1996 sous l’impulsions de son fondateur, Andreas Allendörfer, alors leader du groupe SQUEALER et d’Axel Fischer. Il signe de plus en plus de groupe et spécialise petit à petit AFM Records dans le hard rock, le heavy métal, le thrash métal et le power métal. Malgré la disparition tragique d’Allendörfer début 2005, le label continue son activité et grandit petit à petit dans l’ombre du mastodonte Nuclear Blast. Il possède quand même quelques coups d’éclats à son tabelau de chasse comme la parution du premier album d'EDGUY en 1997 ainsi que le projet musical AVANTASIA du chanteur Tobias Sammet.

Cette compilation ne prend en général pas les meilleurs titres de chacun de ces groupes, même si les goûts et les couleurs peuvent varier, ce sont les dernières sorties respectives qui connaissent les honneurs, les albums publiés par AFM Records bien sûr. Mais les amateurs de riffs et de mélodie pourront apprécier le « Only Human » d’AT VANCE, le « Moria » de BLOODBOUND ou encore le « The Things We Believe In » d’ORDEN OGAN. Difficile de faire sa fine bouche quand vous pouvez avoir cinquante-deux chansons pour moins de dix euros.

Pour finir, AFM a quand même fait l’effort de proposer deux titres inédits signés IRON MASK et EDEN’S CURSE. Ce n’est pas Byzance mais d’autres n’auraient pas pris cette peine. Avec quatre heures trente minutes de musique, ces disques offrent de quoi s’occuper. Difficile d’en demander plus.

Oshyrya (06/10)

 

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AFM Records / 2016

Tracklist (76:16 mn – 75:48 mn – 77:28mn)

CD I

01. U.D.O. – Thunderball 02. Avantasia – Reach Out For The Light 03. Evergrey – A New Daw 04. Masterplan – Spirit Never Die 05. Doro – Thunderspell 06. Leaves’ Eyes – Edge Of Steel (2016) 07. Danzig – Ju Ju Bone 08. Lordi – The Riff 09. Shakra – Hello 10. Iron Savior – Starlight 11. Bloodbound – Moria 12. Flotsam and Jetsam – Taser 13. Ministry – Double Tap 14. A Life Divided – The Lost 15. D-A-D – Last Time In Neverland 16. Voodoo Circle – Graveyard City 17. Krokus – Too Wired To Sleep

CD II

01. Edguy – Babylon 02. Orden Ogan – The Things We Believe In 03. Rhapsody Of Fire – Distant Sky 04. Kissin’ Dynamite – I Will Be King 05. Serious Black – Sealing My Fate 06. Jon Oliva’s Pain – Time To Die 07. Tankard – (Empty) Tankard 08. Elvenking – The Loser 09. Sinner – Heart Of Darkness 10. Ohrenfeindt – Zeit für Rock’n’Roll 11. Brainstorm – How Much Can You Take 12. At Vance – Only Human 13. Stahlmann – Feindflug 14. Solution .45 – Gravitational Lensing 15. Ektomorf – Rat War 16. Graveworm – Runaway 17. Onslaught – Born For War

CD III

01. Herman Frank – Right In The Guts 02. Iron Mask – All For Metal 03. J.B.O. – Vier Finger Für ein Halleluja 04. The New Black – With A Grin 05. Thunderstone – Veterans Of The Apocalypse 06. Suidakra – March Of Conquest 07. Destruction – Bestial Invasion 08. Sinbreed – Call To Arms 09. Manimal – Irresistible (edit) 10. Eden’s Curse – Sell Your Soul 11. Triosphere – Breathless 12. Circle II Circle – Into The Wind 13. Borealis – The Chosen One 14. Fear Factory – New Messiah 15. Mors Principium Est – God Has Fallen 16. Pyogenesis – Steam Paves Its Way (The Machine) 17. Tanzwut – Brüder im Geiste 18. Theatre Of Tragedy – Hide And Seek