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Taux de remplissage: pas sold-out mais bien rempli et ce, dès l’ouverture du fest.05122010flyMasDea
Son : un son excellent dans les deux scènes, même si la batterie était parfois un poil trop en avant par moments dans la petite salle.
Lights : très bons
Ambiance : survoltée (les gens avaient clairement envie de faire la fête).
Moments forts : Fleshgod Apocalypse, Obscura, Waking the Cadaver, Immolation.

Toutes les photos : cliquer ici.

Par Supercastor et Mister Patate.

Arrivés très tôt sur place pour être sur de pouvoir voir tous les groupes, on apprit rapidement les annulations de Age of Torment pour cause de batteur défaillant (après Sodom qui avait aussi annulé pour la même raison). Malheureusement pour l’organisation, il fallut aussi compter avec l’annulation de Suidakra et de Loudblast. Un fest qui ne démarrait pas donc sous les meilleurs auspices, la météo ayant en plus décidé de s’en mêler… 
 
Avec tous ses bouleversements à cause des annulations, c’est Spitdown qui ouvrit les hostilités dans la grande salle. Complètement inconnu au bataillon, ce groupe aura le mérite d’avoir ouvert le fest dignement, balançant des compos efficaces et énergique dans un style plutôt burné. Mais il était encore sans doute trop tôt pour faire bouger le public déjà nombreux. Après leur set, direction la salle à l’étage pour essayer de voir About:Blank. Trop de monde et surtout, une salle trop petite pour être vraiment exploitable et c’est de loin que l’on assiste à ce concert, trop loin pour se faire un avis sur ce groupe. Après un passage au bar où l’on servait Duvel, Leffe, Orval, Chimay ou encore Jägermeister (un joli cocktail, hein Patate ?), direction la grande salle où l’on a la surprise de voir Ananta jouer si tôt (ils auraient apparemment demandé à passer plus tôt, sans doute pour mieux profiter par après). Ce groupe m’était inconnu mais c’est bien dommage car au vu de ce qui était proposé, le groupe mérite que l’on y jette une oreille sur album. Après ce set, c’est Neverlight Horizon qui se présente sur la petite scène. Un set énergique, un petit grain de folie et un groupe content d’être là et ça vous donne juste envie de découvrir plus en détail ce groupe sur cd (acquis contre une bière au chanteur). 

Ananta m’aura surpris. Ca sent le Fear Factory bonne époque, ça fait trembler le fond du slip comme du Fear Factory, mais ce n’est pas tout à fait du Fear Factory… et c’est tant mieux ! Je commence à regretter de ne pas avoir mis la main sur leur album, faudra réparer cet oubli rapidement. Neverlight Horizon, par contre, a confirmé tout le bien que je pensais d’eux depuis que je les ai vus au concours Mass Death début juillet. C’est lourd, c’est bourrin, ça grute comme il faut. J’ai moi aussi acheté l’album (enfin, échangé contre une bière, le troc bière-CD, un deal qui a de l’avenir !)

Après une petite pause bar, direction la grande salle pour voir Exuviated, sur les conseils de Mister Patate. Un fin connaisseur comme dirait l’autre car le groupe envoyait bien comme il fallait, réchauffant encore un peu plus le public. Un set qui passa bien vite malheureusement. Heureusement, comme pour Neverlight Horizon, il nous sera possible de chopper leur cd, contre paiement d’une bière. Délaissant un peu la petite salle qui était aussi remplie qu’un trou d’balle de pornstar comme dirait l’élégant numéro 4, on attendit patiemment qu’Obscura monte sur scène. Comme à son habitude, le groupe fut très en forme et semble avoir encore gagné en maitrise de la scène. Malheureusement, aucun titre de l’album sortant en mars ne fut joué mais le groupe aligna les compos de Cosmogenesis et ses autres sorties pour proposer un set, certes technique mais très efficaces et sans le côté « guitar hero » de certains groupes dit techniques ou progressifs. 

J’ai failli les rater, Exuviated, la faute à un horaire légèrement chamboulé et à une mauvaise gestion de mon emploi du temps. Ici aussi, nouvelle claque, comme en juillet, j’ai cherché les musiciens pendant des heures avant de pouvoir tomber sur l’un d’entre eux avant Immolation et pouvoir lui acheter l’album. Leur tournée avec Dark Tranquillity leur a permis d’encore progresser au niveau scénique, je pense qu’ils peuvent aller très très loin !
 
Obscura était, comme à son habitude et malgré l’absence de Jeroen-Paul, impérial. Pas encore de nouveau morceau à se mettre sous la dent, mais qu’à cela ne tienne, le groupe est bien décidé de nous sortir une grosse prestation. Le son est nickel, les compos carrées, je ne me lasse pas de les voir !

Après une pause nourriture durement gagnée (c’est d’ailleurs là un des points noirs de cette journée pour moi. Trois petites friteuses pour tout un festival, ce n’est simplement pas assez, même pour les bénévoles présents derrière les friteuses), direction les backstages pour chopper Obscura pour une petite interview. Malheureusement, comme au Neurotic, je ratai encore le set de Severe Torture (arriverais-je à les revoir un jour ?), j’arriverai juste le temps de voir la moitié de la dernière compo. Directement le bar avant de retrouver le batteur de Severe Torture en backstage. Malheureusement, malgré une attente de près d’une heure, il ne refit jamais surface. Pour « me défouler », direction la petite salle pour voir Hour of Penance (non, cla, pas Hour of penis ). Les Italiens, déjà aperçu cette année au Neurotic Deathfest, semblèrent un poil plus en retenue (même s’ils livrèrent un très bon set alignant des compos récentes sans oublier les plus anciennes. 

Punaise, Severe Torture, comment ils envoient ! 4 fois en trois ans pour moi, et là aussi, aucune lassitude… Les nouvelles compos sont tout simplement monstrueuses en live, les anciens morceaux mettent le sourire aux lèvres, le groupe est content d’être là (et dire qu’ils n’étaient que remplaçant d’un remplaçant !). Seule ombre au tableau : un set écourté (on se demande pourquoi, vu que Loudblast n’était pas là)… Tiens, en parlant de Loudblast, voici le petit coup de gueule de Mister Patate (les lettres d’insultes peuvent être envoyées à la rédac, je me ferai un plaisir de les ignorer) : alors, nous avons une affiche de malades, avec un paquet de groupes très costauds, voire majeurs (Napalm Death n’est pas un groupe à mes yeux, mais une institution), Loudblast se voit proposer de jouer en sous-headliner (et non dans le ventre mou de l’affiche comme c’était prévu) étant donné qu’ils ne pouvaient pas arriver à temps sur place… Et Loudblast refuse, bien qu’un hébergement ait été prévu pour leur éviter de reprendre la route après le show. Les fans de Loudblast, eux, avaient fait le déplacement, ont bravé la neige et les routes wallonnes… pour apprendre que leur groupe favori avait préféré rester bien au chaud à la maison. Je sais que « ça ne se fait pas » d’égratigner un monstre du Metal français, mais avoir le statut de grand groupe ne doit pas forcément impliquer une attitude aussi peu respectueuse de ses fans. Dagoba aura donc eu largement le temps de se préparer pour un show très massif. Perso, je n’aime pas vraiment Dagoba (autant être honnête, hein), mais nos amis du Sud ont eu le mérite de mettre les couilles sur la table et de donner à leurs fans ce qu’ils attendaient (et vu la réponse du public, ça devait être très bon).

Retour dans la grande salle pour Waking the Cadaver. Même musicalement, c’est assez cliché metalcore, le set passa plutôt bien même si je me suis rapidement éloigné de la fosse, la faute à des adeptes d’extreme KSD dans la fosse (les mecs se lançaient littéralement en l’air sur les gens autour de la fosse). Heureusement, Fleshgod Apocalypse et les Jäger-bombs de Mass allaient nous faire oublier ces karaté style dancers et nous faire passer un putain de bon moment dans la petite salle (avec même une apparition d’un Jäger-morse !). Des compos monstrueuses, un son énorme, un groupe en forme et des festivaliers à bonne température, cela vous donne un joyeux bordel ! Les Italiens firent honneur au public venu en masse dans la salle pour voir. 

Waking The Cadaver m’aura franchement étonné. C’est massif et méchant, ça tabasse sans discernement. Je ne connaissais pas, je repars avec le sentiment d’avoir raté quelque chose jusqu’à présent. Bon, leur label m’a envoyé leur dernière galette, je me penche dessus aussi vite que possible !
Quant à Fleshgod Apocalypse : CA c’est de la claque ! Leur prestation de l’année passée au Mass Death était déjà une réussite, ce show aura été un des plus puissants de la journée. Les petits intermèdes classiques auront apporté une petite touche de fraîcheur et de légèreté entre les compos. Vous aimez le Death qui bute ? Ruez-vous sur ces Italiens !

Ayant déjà vu Macabre au Summer Breeze et ne voulant pas réitérer cette expérience décevante, direction le bar et le hall de la salle pour une discussion des plus intéressantes sur le hardcore et surtout les fans de hardcore. Mais bien vite, voilà qu’il est l’heure d’aller voir Immolation dans la grande salle. A l’instar du dernier album, le set de groupe new-yorkais fut énormissime, alignant les titres phares de la discographie du groupe et envoyant le gros son avec une puissance de frappe monstrueuse. Malheureusement, fatigue et mauvaises conditions sur les routes pour rentrer, et on préféra quitter le fest sans voir Napalm Death (déjà vu 3 ou 4 fois en un peu plus d’un an…). 

Immolation, ça bute, pas besoin d’en faire un bouquin. Vous avez déjà vu Immolation ? Vous savez donc ce qu’est un concert de ces dieux du Death. Vous ne les avez pas encore vus ? Putain, vous attendez quoi pour vous bouger le cul ?

 

Au final, une sacré journée metal où bonnes découvertes musicales ont côtoyé concerts énormes, réunion d’amis, Jägermeister. Un énorme merci à Pedro et son orga pour avoir eu la volonté de mettre un tel festival sur pied et d’avoir réussi à proposer un tel festival. 

Un grand merci à : Pedro (qui a dû en chier un max avec toutes les tuiles qui se sont accumulées lors de la préparation de ce fest), tous les membres de l’orga (la sécurité, les personnes à l’entrée, les préposées à la bouffe qui ont certainement passé une journée terrible, l’ingé son, les barmen, tous quoi !), tous les groupes présents, Jeroen pour nous avoir arrangé une interview avec Obscura, Obscura pour avoir accepté de prendre un peu de leur temps pour l’interview avant de braver la neige pour se rendre au Luxembourg… à l’année prochaine !

 

Stéphane Buriez de Loudblast nous a écrit pour donner sa version des faits que voici :

Salutations, 
on vient de nous transmettre ton article sur le Mass Deathtruction 2010 , on t'écrit donc afin de rétablir la vérité sur quelques points.
Tout d'abord nous ne sommes pas "restés bien au chaud à la maison" mais avons pris la route en camion à 8h00 de Paris en direction de Lille où nous avions rendez-vous avec le reste de notre équipe technique ainsi que Stéphane Buriez qui devait nous rejoindre en train. Train qui n'est d'ailleurs pas parti à l'heure pour cause de neige abondante.

Déjà en retard à cause des mauvaises conditions météo et après avoir failli mettre le camion chargé de matos dans le fossé à 2 reprises et affronté 40 km sous une tempête de neige (ça glisse plus qu'une voiture!!), nous avons appelé l'organisateur qui nous a assuré ne pas vouloir changer le running order du festival.
Contraint de faire demi-tour si près du but, ce n'est qu'une heure après que l'organisateur nous rappelle pour nous proposer de jouer à la place de Sodom et il n'était alors pas question d'un hébergement pour la nuit.

En journalisme, il est d'usage de vérifier ses sources avant de publier une information, usage qui se perd avec la multiplication des blogs et autres sites qui permettent à n'importe qui de s'exprimer.
Le public de Loudblast compte énormément à nos yeux et de notre carrière c'est bien la première fois que nous avons été forcé d'annuler un concert.
Cette date était la dernière de notre tournée 2010 et la première devant le public belge, pense bien que les premiers déçus de ne pas avoir pu jouer ce soir là, c'est nous.

Mister Patate à souhaité réagir à ce droit de réponse :

Chers amis de Loudblast, 
 
Tout d’abord, merci. Merci de m’avoir adressé votre réponse, et je me réjouis de voir que vous partagez, à ma plus grande surprise, mon point de vue sur une certaine catégorie de webzines. En effet, malheureusement, les bons webzines souffrent de la mauvaise réputation de leurs confrères, ces torche-fions virtuels incapables de pondre un article correct. 
 
Cependant, me mettre dans le même panier que ces « webzines » et autres blogs en m’accusant de ne pas avoir vérifié mes sources m’a pour le moins surpris. En effet, ces informations ne proviennent pas d’un quelconque spectateur « qui aurait entendu dire que » (et j’en ai entendu, des rumeurs, ce jour-là, comme celle qui m’a été rapportée par un fan de Loudblast, justement, qui m’assurait qu’« on lui avait dit de source sûre que Napalm Death aurait annulé » alors que Barney se promenait en backstage), mais bel et bien de Pedro, l’organisateur (à qui nous avons proposé un droit de réponse à votre message, sa version étant quelque peu différente de la vôtre). À ce niveau, lorsque vous me contactez pour « rétablir la vérité sur quelques points », vous rétablissez VOTRE vérité, qui s’oppose de manière flagrante à celle de l’orga sur certains points… 
 
Aujourd’hui, nous avons eu votre version des faits. D’ici peu, Pedro nous fera part de la sienne et nous la publierons, tout comme la vôtre. En journalisme, il est aussi d’usage de permettre à chaque partie d’exprimer son point de vue, sans fard, ni censure… Aux lecteurs de se forger un avis sur la base de ces deux versions.
 
Mister Patate

Enfin, voici la réponse de Pedro au nom de l'organisation du festival :

Salut à tous,

Après avoir eu l’occasion de lire les commentaires de Loudblast quant à sa non-venue lors du Mass Deathtruction Festival 2010, nous nous permettons en tant qu’organisateurs, de réagir sur certains points mentionnés par le groupe dans sa réponse.

Les mauvaises conditions météo l’ont été pour tout le monde : fans, groupes, organisation, etc. Pourquoi Loudblast est-il le seul à ne pas avoir « prévu le coup » comme Ananta qui partait de Paris, ou Gronibard qui partait de Lille ? Les Allemands de Hackneyed et Obscura ainsi que les Italiens de Fleshgod Apocalypse et Hour of Penance, entre autres, ont pris les devants en prévoyant le mauvais temps.

Lors d’un entretien téléphonique avec un membre de Loudblast, l’organisation a tout mis en œuvre pour tenter de faire venir Loudblast afin qu’il puisse assurer la prestation.

En voyant que Loudblast avait des difficultés de transport, nous avons pris l’initiative de leur proposer le co-headlining du festival avec Napalm Death en remplacement de Sodom (qui avait également annulé à cause de leur batteur). Nous avons proposé à Loudblast de les loger à l’hôtel puisqu’il était libre et déjà réservé pour Sodom. Loudblast a simplement répondu que cela faisait trop de coûts de louer leur camion un jour de plus. Trop de frais pour eux…

La question que je pose à Loudblast est : Le groupe avait-il vraiment envie de participer au Mass Deathtruction Festival 2010 et a-t-il réellement tout mis en œuvre pour quand même venir ?

Leurs fans et surtout l’organisation (qui leur a même proposé de revenir l’an prochain) sont les plus déçus de cette annulation !

 

 

14112010_-_CliTheGreSouCliFidèle à son habitude, Cliteater fait une nouvelle fois un clin d’œil à un groupe dans le titre de son dernier opus. Après Metallica, Stormtroopers of Death ou encore Death, c’est cette fois à Pantera que le groupe « rend hommage ». Enfin, cela reste un simple clin d’œil car musicalement, le groupe est loin de ce que proposent les cowboys de l’enfer. 

En effet, affichant 17 compos pour 26 min, Cliteater ne fait pas dans la dentelle et nous envoie son « porno » goregrind dans les côtes. Débarquant du pays des moulins et de la tulipe, le groupe n’est pourtant pas un novice en matière de musique brutale. Comptant dans ses rangs Joost Silvrants qui avait déjà officié dans Sinister ou qui officie encore dans Inhume, le groupe sort ici son quatrième album toujours dans son style particulier : un goregrind grivois, largement en dessous de la ceinture. Les compos poutrent à tous les étages, ça cogne à toute vitesse dans les chicots, c’est super violent et pourtant, on en redemande. Cliteater associe la violence du grind à la déconne de ces références porno (beaver [qui ne signifie pas uniquement castor, vérifiez sur internet] ou glory hole entre autres) ou ces samples ne laissant planer aucun doute sur leur provenance de l’industrie pornographique. Cependant, même si les compos sont bien exécutées et bien produites, il n’empêche que le tout au final sonne comme du déjà entendu et même un peu trop semblable pour que les titres soient vraiment reconnaissables entre eux.

Même si son opus manque d’originalité (pas toujours évident à mettre en place en matière de goregrind porno), Cliteater nous offre une prestation honnête, alignant des compos certes ressemblantes mais très efficaces. Avec l'originalité en plus, cet album aurait (presque) tout eu d’une petite bombe …

Supercastor (07/10)

www.cliteater.net

myspace.com/cliteater

War Anthem Records /  2010

Tracklist : 1. Now I Lay Me Down To Cheat 2. Crime Scene Cleaner 3. Daryl Rhea 4. F.F. (Fuckin' Faggot) 5. I Hypochondriac 6. The Great Southern Clitkill 7. Cellar Dweller 8. La Bestia 9. Fred Shipman (A Sick Man) 10. Saturday Night Beaver 11. Gruntlichkeit 12. Glory Hole 13. In-Diana Jones 14. Family Ties 15. Positive Aspects Of Collective Chaos (Part IV) 16. Knoxville Horror Mutilations 17. BTS (Biomedical Tissue Services)

 

13112010  GodDetUn an après leur Passiondale, God Dethroned ressort de ses terres bataves natales et nous propose son nouvel opus, Under The Sign of The Iron Cross. Et même si le titre fait un peu penser à Gorgoroth VS Dismember, musicalement, Henri et sa bande continue le travail entrepris sur Passiondale. En effet, cet album reprend le même concept que le précédent et aborde le vaste sujet de la Grande Guerre, celle des tranchées et de la chair à canon.

Après de nouveaux changements de line-up conséquents (je crois qu’ils doivent avoir abandonné l’idée de rester avec un line-up stable), la première chose à constater est que God Dethroned reste constant au niveau album : le groupe propose à nouveau un album soigné. Les titres et les compositions sont basés sur de faits réels ou des personnes ayant réellement existé, ce qui montre un vrai travail de recherche et de composition (dans la musique ou les paroles). Les compos et les riffs sont d’ailleurs très catchy, le tout bombardé avec une puissance terrible. Les compos semblent même un poil plus violentes ou un poil plus rapide par moments. Mais comme sur Passiondale, l’introduction du chant clair est à nouveau discutable. Pas que j’ai quelque chose contre le chant clair, au contraire, mais celui-ci sonne « faux » dans la musique de GD, comme un élément rapporté et placé là parce qu’on ne savait pas trop quoi en faire. Heureusement, là où il foisonnait sur Passiondale, il est plus que discret sur cet album (juste présent sur la plage éponyme).

Juste après les commémorations de l’armistice de cette guerre, God Dethroned revient avec un nouvel album traitant du sujet. Même s’il n’y a pas d’évolution marquante (si ce n’est l’abandon, à juste titre, du chant clair) par rapport à ce qui a déjà été fait sur Passiondale, l’album est néanmoins très bon malgré les petits écueils…

Site Officiel : http://www.goddethroned.com/

Myspace Officiel : http://www.myspace.com/villavampiria

Supercastor (08/10)

Metal Blade Records / 2010
Tracklist : 01. The Declaration Of War 02. Storm Of Steel 03. Fire Storm 04. The Killing Is Faceless 05. Under The Sign Of The Iron Cross 06. Chaos Reigns At Dawn 07. Through Byzantine Hemispheres 08. The Red Baron 09. On Fields Of Death & Desolation