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30 ans… ça fait déjà 30 ans que Blaze se trouve sur scène. Débutant en 1984 avec Wolfsbane, Blaze Bayley Alexander Cooke a connu une carrière avec beaucoup de hauts et de bas. Son grand moment de gloire ce sont bien sûr les 5 ans qu'il a passés avec Iron Maiden mais ce n'est pas la seule chose qu'il ait accompli durant toute sa carrière.

Pour fêter ses 30 ans de carrière, Blaze à sorti un album compilant ses meilleurs morceaux. Evidemment, on ne sort pas un album sans tournée ! Cette tournée de 33 shows rassemble uniquement des morceaux du CD et pour l'accompagner il a invité les mecs de Absolva, un jeune groupe très talentueux de Manchester (Angleterre). 

L'un des shows de cette tournée se déroulait à Verviers (Belgique) dans une petite salle assez reconnue, le Spirit of 66 ( www.spiritof66.be )et moi, y'etait!

Alors ça donne quoi, un show de Blaze Bayley? Eh bien, ça cartonne! Blaze est une véritable bête de scène, du moment qu'il prend la scène il engage le public et on chante tous ensemble dès le premier morceau, "Speed Of Light" ! D'habitude, Blaze est entouré de deux guitaristes mais maintenant, il n'y a que Chris Appleton. C'est un monstre, son jeu de guitare est tellement exceptionnel ! Le reste du groupe n'est pas en manque de savoir faire non plus, de tous les line ups que j'ai déjà vus avec Blaze c'est vraiment le meilleur qu'il ait eu jusqu'a présent (a l'exception de Iron Maiden)!

Un show fulgurant et un setlist incroyable, un concert fortement recommandé !

Setlist:
– 633 Squadron Theme (Intro)
– Speed Of Light
– The Launch
– The Brave
– Futureal 
– Blood and Belief 
– Leap of Faith 
– Eating Children 
– Stare at the Sun 
– The Clansman 
– Watching the Night Sky 
– Robot
– Silicon Messiah
– Ghost in the Machine 
– Kill and Destroy 
– Ten Seconds
– Samurai
– The King of Metal 
– Soundtrack of My Life 
– Motherfuckers R Us 
– Man on the Edge 
– The Man Who Would Not Die 
– Tough as Steel
– Voices From The Past

 

 

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Cela faisait depuis janvier déjà que je n'avais plus fait de concert, et la faim commence à se faire sentir. Les gros festivals sont encore loin il n'y a pas beaucoup de vieillards en tournée, surtout avec l'annulation de Lemmy… Il est donc temps de regarder la scène locale !

A Herentals (Belgique), j'ai trouvé ce qu'il me faut, un tout petit festival avec 5 groupes, 3 groupes locaux et 2 groupes des Pays-Bas. À l'affiche :

– Abandoned From Society (Belgique)
– Powerized (NL)
– Sons of Lioth (Belgique)
– Lord Volture (NL)
– Fireforce (Belgique)

Pour lancer les hostilités, Abandoned From Society joue une sorte de Punk croisé avec du thrash, un mélange qui jusqu'à présent ne m'a jamais convaincu et hélas… Eux aussi n'arrivent pas a capter mon attention… Dommage, car le morceau qu'ils jouaient pour le sound check est un de mes préférés dans le style (So What de Anti-Nowhere League) et le son est tellement pourri que j'ai presque rien compris du chant… 

Powerized par contre, avait un son bien meilleur. Ce groupe de Power Metal se lance comme une fusée et on voit qu'ils ont déjà beaucoup d’expérience. Le chanteur de 21 ans (Nick Holleman) vient de faire une tournée avec Vicious Rumors où il remplaçait Brian Allen et c'est sûr, ce mec sait chanter !

Un groupe jeune mais balaize, je crois bien qu'on va encore entendre parler d'eux à l'avenir !

Sons of Lioth, ensuite, est dans la finale du Red Bull Bedroom Jam 2014 et fait partie des noms que j'ai déjà entendus plusieurs fois chez des amis, mais c'est la première fois que j'ai la chance de les voir en live. Ce groupe joue du heavy metal traditionnel avec un accent humoristique (apparemment, dans le passé, ils portaient même des perruques) : c'est pas mal du tout, un son solide et correct mais il manque encore quelque chose…. il me manque le 'wow'!

Déjà le quatrième groupe : Lord Volture est le deuxième groupe de Power Metal des Pays Bas et, comme Powerized, ils ont la pèche ! Ce groupe formé autour du chanteur David Marcelis joue fort et bien. Chaudement recommandé aux fans de Power Metal.

Finalement, on est arrivés à la tête d'affiche ! Ce n'est pas la première fois que je vous parle de ce groupe Belge et ce n'est pas la dernière fois, je vous le garantis! Ce groupe de Metal est un de mes groupes préférés et malgré le fait qu'un con bourré cherchait la bagarre avec presque toute la salle et une interruption temporaire du concert, ils ont mis l'ambiance ! March On !

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Audience : salle au 9/10ème blindée

Lights : gros moyens mis en œuvre pour DREAM THEATER, très efficaces

Son : très bon

Ambiance : très bonne

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Les fans parisiens de DREAM THEATER n’ont franchement pas de quoi se plaindre. Les américains viennent dans la capitale avec une régularité métronomique pour régaler les amateurs. Comme le disait James Labrie après les deux premières chansons, le groupe vient en France depuis 1992. Contrairement aux deux dernières tournée, pas de première partie ici mais une « An Evening with » qui annonce plus de trois heures de musiques. Le concert commence tôt, dès 19h30 et le Zénith n’atteindra son plein potentiel de spectateur qu’à la fin du premier acte.

Avant le début des hostilités, la scène est caché par un grand drap blanc qui autorise la diffusion de différents petits films. A 19h30 exactement le show débute sur la musique de « False Awakening Suite » intro du dernier album éponyme en date. Sur la bâche tendue devant la scène l’ensemble des pochettes des albums du groupe est évoquée à travers des petites animations et les réactions du public donne déjà une bonne idée albums des favoris du public. A l’applaudimètre, Metropolis, Part 2: Scenes From a Memory, Train of Thought, et Octavarium remportent les suffrages. Le Rideau tombe et DREAM THEATER entame son set avec un « The Enemy Inside » jouissif en live comme sur disque. Le groupe est bien en place, le kit de batterie de Mangini est conséquent comme d’habitude et cache presque complétement le batteur. A sa droite, l’inusable Jordan Rudess et son claviers orientable. Devant, le trio magique composé de James Labrie au micro, John Myung à la basse et John Petrucci à la guitare. « The Shattered Fortress » arrive ensuite pour notre plus grand plaisir. Les lignes de chant traditionnellement prise en charge par Mike Portnoy reviennent ici à John Petrucci qui assure sans difficulté.

Bien sûr le niveau technique est extraordinaire, à les voir cela semble facile alors que les prouesses musicales s’enchaînent. Le son est puissant et clair, un vrai plaisir. Le groupe joue devant un backdrop représentant un mur couvert de tag. Une partie de cette mise en scène accueil un écran où des images défilent régulièrement. Chaque musicien est également équipé autour de lui de petites caméras qui invite les spectateurs à admirer la maîtrise d’un Petrucci, Rudess ou Mangini. La réalisation en direct et l’enchainement des séquences est vraiment jouissive. Mention spéciale au petit dessin animé réalisé pour « Enigma Machine ». Cella colle parfaitement avec l’ambiance de cette chanson. Mangini propose pendant cette chanson un court solo de batterie. C’est intelligemment fait et assez court pour ne pas ennuyer tout le monde. James Labrie est très en voix et propose comme à son habitude, après ses problèmes de santé aujourd’hui derrière lui, une performance sans tâche.

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Le temps passe à vitesse grand V devant tant de maestria. Un « Trial of Tears » extrait de Falling into Infinity surprend agréablement au milieu des chansons de cette premier acte extrait majoritairement des trois derniers disques. Après 1h20, James Labrie annonce un petit entracte, parfait pour s’humecter le gosier. Après 15 minutes de pause, le deuxième acte prend son envol avec un beau cadeau pour les fans des débuts. L’album Awake est à l’honneur avec pas moins de cinq chansons jouées. Album difficile, il prend sur scène une autre ampleur. Quel plaisir de retrouver un « Space-Dye Vest » plus joué depuis des lustres ! Ce deuxième acte se termine par « Illumination Theory » titre fleuve de vingt-deux minutes du dernier album.

Déjà 2h30 de musique et voici que le deuxième acte se termine. Le public ravi en redemande et DREAM THEATER s’exécute avec des rappels qui vont mettre le feu au Zénith. Les américains ont l’excellente idée de proposer quatre extrait du remarquable Metropolis, Part 2: Scenes From a Memory. Le public adore et fait connaître son bon plaisir en applaudissant et hurlant à tout va.

 

Conclusion

Beaucoup, dont votre serviteur, trouve que les deux derniers disques avec Mike Mangini sont un chouia en dessous des albums précédents. Par contre sur scène, DREAM THEATER reste une machine de guerre qui éclabousse de toute sa classe et écrase joyeusement la concurrencé. Et vous connaissez beaucoup de groupes régale sont public avec plus de trois heures de concert ? La setlist est extrêmement intelligente et ils n’ont pas à ressortir encore et encore leurs vieux classiques (pas de « Pull Me Under » ici) pour satisfaire leur public. Du grand art !

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Setlist

Act I

False Awakening Suite

The Enemy Inside

The Shattered Fortress

On the Backs of Angels

The Looking Glass

Trial of Tears

Enigma Machine (With drum solo by Mike Mangini)

Along for the Ride

Breaking All Illusions

 

Act II

The Mirror

Lie

Lifting Shadows Off a Dream

Scarred

Space-Dye Vest

Illumination Theory

 

Encore:

Overture 1928

Strange Déjà Vu

The Dance of Eternity

Finally Free

Illumination Theory (Outro)

 

Tous nos remerciements à Roger Wessier & Caramba Productions.

Site internet ici

Chronique du dernier album