tank_spasmsofupheavalT.A.N.K pour think of a new kind ! Retenez bien ce nom si vous avez été déçu par certaines sorties françaises… Ayant été très désagréablement surpris par le dernier Gojira L’enfant Sauvage, que je considère comme une bouse épaisse et malodorante, je m’étais délecté du dernier Gorod A Perfect Absolution et d’une bonne chope de bière brune en guise de réconfort !

Voilà un disque que je n’attendais plus : un mélange entre un death technique mais pas démonstratif, saccadé et rythmé, bien produit (sous la houlette de David Potvin In Dome Studio) et bien entendu, des musiciens français. Alors oui, des groupes nous en avons un paquet, mais des groupes pouvant rivaliser avec les productions étrangères, il y en a déjà un peu moins.

Voilà enfin venu le temps où des musiciens de talents viennent damer le pion à une série de clowns tristes estampillés metal-modern, pop-metal, metal à chanteuse (notamment ces séries de groupes à chanteuses qui se prenaient pour des catcheurs à grosse voix) d’ailleurs tous ont disparus depuis un bail!

Passons aux choses sérieuses pour évoquer ce disque qui porte le nom de Spasms Of Upheaval et vient très largement confirmer le déjà très bon album de 2007. Ici c’est un album très complet auquel nous avons à faire, les choses sérieuses démarrent avec un « Life Epitaph » distordus et rythmé dans une extrème finesse mélodique. Les choses ne sont ni éculées (pas de plans mélo) ni pour autant faciles. On assiste à une espèce de Meshuggah prog’ mais archi bien produit. Pas de trucs lourds du genre batterie compressée et chant de Mickey. Plutôt un équilibre subtile entre la technique des uns et la création des autres. Les grattes de « Unleash The Craving » nous montrent avec enthousiasme de quoi sont capables les frenchy. Et puis le feat de Jon Howard de Threat Signal sur « Inhaled » est du plus bel effet. Arrêtons nous un instant sur le côté Soilwork qui nous vient à l’esprit car c’est bien d’un côté et non d’un plagiat dont il est question : exécution millimétrée, alternance voix claire/voix aigue et une section rythmique performante. Quoi dire de plus ?

Un artwork signé Ludovic Cordelière et un enthousiame digne des Dagoba . Bravo à vous ce disque est une réussite.

Aske (09/10)

 

Symbol / 2012

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Tracklisting (54 minutes) : 01. Life Epitaph 02. The Raven's Cry 03. Unleash The Craving 04.Spasms of Upheaval 05.Through The Disgrace 06. Inhaled (feat. Jon Howard of Threat Signal) 07. Slumber08. Conflict 09. Stillness Withered 10. A Life Astray 11. Cryptic Words 12. Daze