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U.D.O. – Celebrator

J'ai toujours considéré Accept comme un groupe absolument génial. Et pourtant, sous bien des aspects, Accept est un groupe tout ce qu'il y a de plus classique, presque bateau. Une musique relativement simple, basée sur une poignée de power chords ; d'une batterie carrée, lourde, mais sans chichi ; une basse dans la ligne droite de millions de bassistes au monde : tonique, sur tonique, sur tonique, et le tout en croches. Des morceaux à la structure éculée type « couplet-refrain-couplet-solo-refrain-couplet ».

Et pourtant, derrière cette simplicité, quand la machine se met en route, ça tiens du génie. Comme quoi, ce fameux «génie de la musique»ne met pas ses petites pattes que dans les musiques les plus complexes. Qu'est ce qui peut faire que, quand des milliers de groupes ont fait le même Hard-rock/Metal en 4/4 qu'Accept, seuls ces derniers (et quelques rares autres) ont atteints le niveau de véritable Dieux du Metal ? Combien de morceaux sont aussi simples que « Balls To The Wall » ou « Burning » ? Mais combien de ces même titres sont absolument chiants ? Et si le génie ce n'était, finalement, que la rencontre (heureuse, forcément) des trois, quatre ou cinq bonhommes qui feront l'affaire ensemble ? Une sorte de génie musical déguisé en hasard  ? Si Balls To The Wall fait partie des albums que je considère comme précieux, et si Accept fait partie des groupes que je choisirais s'il ne devait en rester que 10, et si j'ai toujours pensé que la voix d'Udo Dirkschneider était l'une des clefs de la réussite des Allemands, bref, si j'aimais Accept et spécialement Udo et sa voix rauque, je n'ai jamais totalement accroché à U.D.O., cette sorte d' "Accept Bis" formé par Udo lorsqu'il en a eu sa claque de sa bande de Germains rockers (ou plutôt qu'eux en ont eu marre de lui).

Déciment, ce génie de la musique joue bien des tours. Udo sans Accept n'a jamais eu la saveur qu'il avait avec. Et, sans citer de noms, l'histoire du Rock, voir de la musique de manière générale, connaît une liste longue comme un jour sans pain de ce genre de cas de figure.

U.D.O. ayant sorti un album l'an passé, ce Celebrator n'est pas un nouvel opus. Il s'agit en fait -cachez votre déception- d'une sorte de compilation en 2CD et 25 titres, de « rares tracks », soit de vieux titres ré-enregistrés, remixés, revus et corrigés et que sais-je encore. Un album pour les fans. L'interêt n'est, a mon humble avis, pas tellement les réenregistrements mais plutôt les featuring, ainsi, en regardant la tracklist, vous apercevrez Hammerfall, Lordi, Raven ou encore Factor 2. Les vieux démons ne sont jamais loin puisque, par exemple, Hammerfall intervient sur « Head Over Heals » (l'un des grands moments de Ball To The Walls). Et bien sur, c'est un peu en deça de l'originale, du moins pour un inconditionnel comme moi de cet immense album. Je n'ai strictement rien contre Hammerfall, mais ce genre de reprise montre les limites de l'exercice : à bien des niveau, la reprise ne diffère pas tellement la version d'Accept (surtout avec Udo au chant!) la seule différence est dans le jeu de guitare et la, j'avoue une préférence pour la paire de couilles Hoffman/Frank Jr.

Une autre horreur/erreur est cette reprise de « Balls To The Wall » au piano acoustique. Traitez moi de puriste, mais un titre avec une pèche pareille, véritable hymne du Metal, ce classique parmi les classiques, en faire une reprise au piano, c'est bien joli mais avant la moitié de la version clavier, la seule envie qui me vient c'est changer le disque pour remettre l'original ! 

Pour le reste, c'est du déjà vu sur une compilation. On rencontre les inévitables ballades qu'on aurait, justement, bien évitées (« Run ! », « Tears of Clown ») et les reprises, exercice toujours difficile et à mon avis pas forcément réussi non plus : « Born To Be Wild » est une horreur, mais de l'autre côté « Metal Gods » s'en sort plutôt bien, même si on préférera comme souvent l'originale. 

Enfin, pour ne pas dire que du négatif (car, malgré ce que j'en ai dis jusqu'ici, ce n'est pas une mauvaise compilation), je dois dire que abstraction faite des cinq ou six titres que j'ai cité ici, le reste tient absolument bien la route, soit près de vingt titres encore ! Du gros Hard sauce Heavy typique de U.D.O, aucune surprise, mais toujours un réel plaisir à passer cette musique sur une platine.

Je continue à penser que derrière toute les qualités évidentes d'un gars comme Udo, Accept reste un groupe à part, et qui devait sans doute son génie à tout le groupe et non à l'une ou l'autre de ses individualités, preuve en est faite à mon avis avec un U.D.O. qui peine parfois un peu derrière. Cependant, je n'ai aucun doute que les fans et amateurs un peu éclairés de ce style trouveront dans Celebrator de quoi leur donner le sourire. Vingt-cinq titres bien Heavy d'une légende vivante du Metal, et malgré une pochette vraiment moche et quelques autres fautes de goûts, ça ne se refuse pas d'un revers de main.

Poney [7.5/10]

 

Site Officiel : http://www.udo-online.com/

Myspace Officiel : http://www.myspace.com/udoonline

AFM Records – 2012

Track list CD 1: 01. Stormbreaker (remix of the "Rev-Raptor" Japan bonus track) 02. Tallyman (previously unreleased track from the "Rev-Raptor" recording sessions) 03. Run! (remix of the "Thundervision" DVD bonus track) 04. Free Or Rebellion (remix of the "Leatherhead" single bonus track) 05. Bleeding Heart (remix of the "Dominator" Japan bonus track) 06. The Silencer (previously unreleased track from the "Dominator" recording sessions) 07. Bodyworld (remix of the "Infected" single bonus track) 08. Systematic Madness (remix of the "Infected" single bonus track) 09. Udo Dirkschneider – Head Over Heels (feat. Hammerfall) 10. Balls To The Wall (piano version) 11. Artificialized (previously unreleased track from the "Mastercutor" recording sessions) 12. They Only Come Out At Night (Lordi feat. Udo Dirkschneider) 13. Streets Of Sin (remix of the "The Wrong Side Of Midnight" single bonus track)

Track list CD 2: 01. Tears Of A Clown ("orchestral version") 02. Man A King Ruler (remix of the "Mastercutor" Japan bonus track) 03. Hardcore Lover (remix of the "24/7" single bonus track) 04. Scream Killers (remix of the "24/7" single bonus track) 05. U.D.O. feat. Faktor2 – Platchet Soldat (remix with national Russian artist) 06. Borderline ("Thunderball" Japan bonus track) 07. Dancing With An Angel (feat. Doro) (remix from the "Man And Machine" album) 08. X-T-C (remix from the "A Tribute To ACCEPT Vol. 2" album) 09. Azrael (remix from the "No Limits" album) 10. The Key (remix of the "No Limits" Japan bonus track) 11. Metal Gods (from the "A Tribute To Judas Priest" album) 12. Born To Be Wild (Raven feat. Udo Dirkschneider)

Taux de remplissage : salle à 75% remplie pour Gorod et full pour Gojira. Sachant qu'elle peut accueillir jusqu'à 900 personnes, on ne devait pas être loin des 600 ou 700 fous furieux !

Son: comme souvent dans un hangar aménagé, pas toujours à la hauteur des groupes. Un poil brouillon pour Gorod, le son saturait, surtout au début. Gojira à eu droit à un meilleur traitement, le son était absolument énorme. J'ai juste trouvé que la basse manquait un peu à l'appel dans le mix.

Lights : assez classiques pour Gorod, un peu plus travaillées pour Gojira.

Ambiance : au top, le public marseillais est chaud, surtout pour Gojira.

Moments forts : « Disavow your god » et « Carved in the wind » pour Gorod. Pour Gojira, ses classiques de From Mars To Sirius  (« Heaviest Matters », « Flying Wales » et surtout « Backbone ») font toujours beaucoup d'effets, plus à mon avis, que ceux de The Way Of All Flesh.

Depuis mon arrivée à Marseille en septembre, je n'avais pas encore eu l'occasion de me mettre un concert sous la dent. Presque 10 mois sans m'exploser les tympans et les cervicales tout en buvant demi litre de bière sur demi litre de bière. Autant dire, une éternité. Quand j'ai appris que Gojira descendait dans la cité phocéenne, inutile de dire que je ne comptais pas louper l'occasion. Un concert de Metal à Marseille ? Je commençais à désespérer… Petit bonus pour Metalchros, la rédac aurait donc vu deux fois Gojira sur une semaine : il y a quelques jours en ouverture de 'tallica (avec un son moisi) et ce 15 mai donc, avec un son bien meilleur. La bonne surprise (que dis-je : l'excellente surprise!) fut d'apprendre que c'est Gorod qui allait ouvrir le bal.

Gorod n'est rien de plus que ma grosse claque de l'année, j'avais déjà trouvé le dernier album absolument fabuleux, et je ne me suis pas fait prier pour le dire et le redire aux gars après le concert (ils sont super sympa, au passage!). Dans l'interview que Metalchro leur avait consacré, je leur demandais quand est-ce qu'ils allaient venir sur Marseille. Je ne pensais pas voir mon espoir se réaliser si vite, Matt m'avait pourtant prévenu que "le mois de mai pourrait prévoir une surprise"…

Les hostilités devaient commencer à 20h30. Elles commenceront avec cinq minutes d'avance. A Marseille, où tout est systématiquement retardé, et où tout le monde est toujours en retard, voilà qui n'est pas commun. Pendant que la sono joue l'intro « The Call To Redemption », les musiciens gagnent la scène, le sourire aux lèvres, le public est déjà chaud. Quand Julien à lancé le « Redemption always come from The sky » pour commencer le concert, les enceintes ont failli exploser ! Elles saturaient, pas de très bon augure, mais soit, il faudra faire avec et les mecs de la sono ont de toute façon fini par régler le problème. Alors que je me démène dans la fosse pour essayer de ramener quelques photos potables (mon reflex ayant été cambriolé il y a 3 ans maintenant, je suis obligé de faire avec ce qui me tombe sous la main, un simple bridge pour cette fois-ci), le groupe met le feu au public.

Gorod sur scène, c'est pas pour rigoler, c'est du sérieux. Julien saute un peu partout en s'époumonant tant qu'il peut, Nico et Matthieu envoient des gros riffs qui tâchent, Barby, presque accroupi, tout en bondissant à gauche et à droite tout le concert, décoche note sur note en headbangant comme un fou et derrière la petite troupe, Sam tabasse ses fûts comme un diable. Une belle équipe je vous dis. Après trois morceaux, je m'éclipse de la fosse pour aller me chercher une bière fraîche et profiter du concert. Si il y avait bien quelques spectateurs qui avaient l'air de se demander ce qu'il se passait sous leurs yeux, beaucoup d'autres m'ont donné l'impression d'apprécier le spectacle. Plus le concert avançait, plus les mecs (et les meufs) étaient chauds (et chaudes, mais bon…). Le feeling est plutôt bien passé entre la scène et la salle, bien que, encore une fois, je ne suis pas sur que beaucoup connaissaient Gorod. Les nouveau titres passent à merveille l'épreuve du live, tout spécialement « Carved In The Wind » qui fait mouche en étant un peu rallongé. J'ai regretté, à titre personnel, que « Varangian Paradise » ne fut pas joué, car c'est sans aucun doute mon morceau préféré de A Perfect Absolution. Julien me dira après le concert qu'il est trop travaillé et qu'il faudra un ou deux musiciens additionnels pour vraiment lui rendre justice sur scène. C'est assez logique vu le travail effectué en studio, je me contenterai donc de l'album, en espérant qu'un jour, peut-être, Gorod nous fera le plaisir de jouer ses titres les plus travaillés sur scène (avec les acoustiques de Transcendence, pourquoi pas?). Quarante cinq minutes plus tard, avec les derniers accord de « The Call Of Ktulu » de Metallica, Gorod sort de scène sous les applaudissements du public.

Quelques bières pour patienter pendant que les techniciens changent la scène (ou plutôt : le matos sur la scène), Gojira monte enfin affronter un public qui n'en peut plus de l'attendre. Totalement acquis à sa cause, il va porter les quatre stars du Metal français actuel jusqu'au bout du concert. Je pensais jusqu'à quelques minutes du début du concert n'avoir encore jamais vu Gojira en live. Ça me paraissait bizarre et après avoir remué tout mes souvenirs, une soirée m'est revenue en mémoire : la tournée avec In Flames et le passage à Bruxelles, à l'Ancienne Belgique en 2008, pour la tournée de The Way of All Flesh

Et depuis cette époque, rien a changé : Gojira c'est un son surpuissant, une présence sur scène importante, un gros capital sympathie. Et puis, bordel, la musique … c'est tellement…martial ! C'est le qualificatif qui, je trouve, colle le mieux à Gojira. C'est moins technique que Gorod, moins fouillé, mais c'est d'une efficacité redoutable. J'avais oublié à quel point Gojira ravageait tout sur scène. Je continue à penser que l'album From Mars To Sirius est le meilleur de tous, le petit dernier y compris (qui n'est d'ailleurs pas très à mon goût, je suis assez d'accord avec MrPatate). Les titres comme « Backbone » ou « The Heaviest Matter… » sont des armes musicales de destruction massive, ni plus ni moins. Le single éponyme de L'enfant sauvage joué en live me conforte dans cette idée : c'est un bon titre mais pas ce que Gojira à fait de mieux, et c'est sans doute l'un des meilleurs de ce nouvel album. Mais, ne boudons pas notre plaisir. Gojira en live, c'est d'abord un gros capital sympathie, un groupe ultra efficace, solide, rodé et qui ne commet pas d'erreur. Et ça, quand on aime le Metal, on ne crache pas dessus.

Joe est un formidable frontman, il arrangue sans cesse le public, n'hésite pas à venir près de la barrière. C'est quand même plaisant à voir et à entendre. Il saluera d'ailleurs le plublic pendant de longues minutes après le set, avec le reste du groupe. Pour une reprise en matière de concert, je dois avouer que je suis comblé, j'ai vraiment passé une excellente soirée avec les deux fines fleures du Death français. Si ils passent dans votre ville, vous savez quoi faire.

Set-list Gorod :

  • The Call To Redemption
  • Birds Of Sulfur
  • A Common Hope
  • Here die your Gods
  • The Axe of God
  • The Path
  • Carved In The Wind
  • Programmers of Decline
  • Disavow Your God

Set-list Gojira :

  • Space Time
  • Clone
  • Backbone
  • Remembrance
  • Flying Whales
  • The Heaviest Matter Of The Universe
  • Tron
  • Wisdom Comes
  • Oroborus
  • L'Enfant Sauvage
  • Toxic Garbage Islande
  • Vacuity
  • Where Dragons Dwells

InMe – The Pride

Groupe anglais fort peu connu en France (et en fait, partout en dehors de l'Angleterre), InMe présente ici son cinquième album depuis sa création en 1996. A la base, il s'agissait d'un trio, devenu quatuor en 2008. Le groupe oscille entre "Rock alternatif" (sorte de catégorie fourre-tout par excellence) et Hard/Metal tendance FM.

Je ne connaissais pas, donc je pars totalement vierge à la découverte de InMe. Première impression à l'écoute de «Reverie Shores», c'est du sous Incubus. En 2012, c'est vraiment surprenant que des mecs s'entêtent dans cette voie. C'est encore plus surprenant que des labels envoient ce genre d'albums et de groupes à des rédactions de Metal, tant il est a peu près certain qu'on va en faire de la chair à pâtée. Je suppose que l'essentiel est ailleurs : on en parle, en bien ou en mal, mais on en parle.

Le public visé par InMe est assez simple à définir : jeune, féminin et sans doute américain. Je ne sais pas ce qu'ils faisaient comme musique avant, donc il m'est totalement impossible de voir sur la longueur l'évolution prise par le groupe. Peut-être que "avant c'était mieux". Inutile de dire que j'en doute.

Comme nos concurrents reprochent (enfin, certains) à Metalchro d'écrire des reviews trop courtes (suivez mon regard), je vais donc m'étaller un peu pour expliquer que, si vous êtes fan de Metal, il n'y a rien à tirer de bon de cette croute. MrPatate et son "pas besoin de 10 000 mots pour dire que c'est de la merde" repassera pour cette fois.

J'ai déjà dit que c'était du sous Incubus, mais attention, pas le "bon" Incubus, non, plutôt Incubus période Light Grenades. Vous savez, l'Incubus bien gnan-gnan… Et donc, Inme, c'est encore plus gnan-gnan. Mon meilleur ami, qui se reconnaitrait si il lisait Metalchro (Piet !), et qui lui aime le Rock "tout court" (et ça n'est en rien péjoratif, bien sur), s'insurge toujours sur les groupes qui, comme dans les 90's, faisaient péter des grosses guitares avant de se la jouer voix mielleuse et violons. Sa réaction était toujours la même "Oh, ils font chier putain, on veut des guitares, ils m'emmerdent avec leurs chansons J'aime les p'tites fleurs, j'aime la nature, je sautille dans les champs". Bref, il n'aimerait sans doute pas les trucs miello-core si il savait que ça existait et que ça faisait fureur chez les djeunz. Et bien sur, sa réaction est tout à fait valable pour cet album. A vrai dire, je l'entends d'ici.

Le second titre «Moonlit Seabed» mérite un aparté à lui tout seul. Le profil type du morceau "on va tout mettre et on va faire ça compliqué". Sans doute porté par l'envie de copier les grands noms du Metal qui font des structures un peu compliquées (un peu hein), ils ont tenté le coup : z'y va que je te fou un break par-ci, un break par-là. Et le sommet, un break électro-Bontempi. Visiblement, toucher le sol ne leur suffit pas, ils creusent, les cons.

La suite, je vous raconte pas…«A Great Man» est démoralisant de mievrerie, «Pantheon» vise les fan de Green Day période American Idiot, «Guardian» fait genre "ouais, on fait du Metal, j'ai une grosse voix si je veux" (mais en fait, non), « Beautiful Sky Gardens» est, bien sur, l'inévitable ballade (histoire d'enfoncer le clou ?) et ainsi de suite (il ne reste que deux titres, rassurez-vous).

Bref, n'ayant ni 16 ans et n'étant pas une gonzesse, je pense qu'il est temps que je dise que je me suis fait chier comme un rat à l'écoute de InMe dont le titre de l'album, The Pride, me semble totalement innaproprié. La voix donne envie d'aller se pendre, les compos de foutre des claques, le son des guitares est tellement naze que ça frise la blague et je vous fais grâce du reste. Maintenant que j'ai atteint la demi page, j'arrête, j'en ai marre d'écouter ce truc dans mon casque.

Poney [2/10]

Site : http://inmeofficial.co.uk/main.php

Myspace : http://www.myspace.com/inmeofficial

Facebook : http://www.facebook.com/inmeofficial

Graphite Records / Northern Music – 2012

01.Reverie Shores, 02.Moonlit Seabed, 03.A Great Man, 04.Pantheon, 05.Silver Womb, 06.Escape to Mysteriopa, 07.Guardian, 08.Beautiful Sky Gardens, 09.Halcyon Genesis, 10.Legacy, 11.You Had My Heart (bonus track)